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La Fondation Konrad Adenauer s’est engagée, depuis plus de 60 ans à travers le monde, dans la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit. Cela comprend le renforcement des valeurs, des processus et des institutions démocratiques. Comme composante élémentaire de la promotion de la démocratie, il y a la promotion des partis démocratiques et des systèmes de partis démocratiques. Car, il est certain qu’en l’absence de partis politiques à caractère démocratique et organisés, la démocratie ne peut pas s’établir avec succès comme forme d’ordre politique. Autrement dit, le développement des partis politiques est non seulement nécessaire pour le succès des processus de transformation politiques - comme nous le vivons aussi en République Démocratique du Congo - mais également pour la consolidation de la démocratie.

La présente étude laisse percevoir que le système des partis congolais peut être qualifié aussi bien comme dynamique que comme étant fluide et fragile. D’une part, il manifeste un faible enracinement programmatique et idéologique. D’autre part, il se caractérise par un faible degré d’institutionnalisation, c’est-à-dire les créations et les fragmentations des partis politiques appartiennent à la vie quotidienne des Congolais. A partir du moment où l’existence des partis politiques, dans le pays, est au service de la recherche des privilèges individuels, provenant de l’occupation des postes politiques, il n’est alors pas étonnant que la démocratie interne puisse s’établir faiblement. Ensuite, la présente étude montre que les structures de décision et les processus démocratiques au sein des partis politiques congolais ne trouvent, pour le moment, presque pas d’application.

Tout ceci ne doit en aucun cas nous empêcher de jeter un regard optimiste vers l’avenir. Le chemin vers un système des partis politiques fort et consolidé semble être long et même pierreuse, mais à la fin, c’est sans alternative. La démocratie ne peut réussir qu’avec des partis politiques forts!