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Newsletter Août semaine 3

von Aminata Traore

Ce Newsletter touche à l'actualité politique du Mali

Ce Newsletter touche à l'actualité politique du Mali à travers les articles suivant : Arcane politique : Moussa Mara dans l’œil du cyclone ! Délégations spéciales : Les femmes au pouvoir de Bamako; Ousmane Sonko à Bamako : « Personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali »

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PROGRAMME REGIONAL SAHEL

---Actualité du Mali---

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Arcane politique : Moussa Mara dans l’œil du cyclone !

Acte de patriotisme ou coup de trompe l’œil mercantile ? Ce qui est sûr, la décision de Moussa Mara de renoncer à ses avantages d’ancien Premier ministre est diversement appréciée par ses compatriotes. Le 2 août dernier, en effet, par le biais d’une lettre ayant pour objet la renonciation aux avantages financiers d’ancien Premier ministre adressée à la primature, le Commandeur de l’Ordre National Moussa Mara faisait part de sa volonté de soulager les finances publiques et de contribuer à orienter nos maigres ressources vers des destinations plus utiles aux populations. Cette démarche est honorable et bienveillante à tous égards quand bien même que beaucoup de Maliens, majoritairement réfractaire aux politiques, n’y voient pas plus qu’un jeu politicien sournois et calculateur de celui dont le décevant séjour à la Primature s’était conclu en 2014 par des décisions irréparables aux conséquences lourdement funestes.

Même en faisant abstraction des considérations tendancieuses qui font le chou gras de l’opinion publique, on doit admettre néanmoins la connotation politicienne de cette décision prise dans un timing propre à envoyer la patate chaude dans la main d’une Transition

En tout cas, ce geste d’exemplarité de l’ex Premier ministre mérite en toute logique être emboité par d’autres à titre de témoignages et de solidarité face à la pressante asphyxie économique nationale qui se répercute gravement sur le pouvoir d’achat du citoyen lambda.

Source : le Témoin

 

Délégations spéciales : Les femmes au pouvoir de Bamako

Les mairies des communes 2 et 4 ont échu finalement aux mains de dames pour gérer les affaires municipales. Le dévolu des autorités est notamment tombé sur Aminata Dramane Traore pour la première commune et Assétou Sangaré pour la seconde.

Il ne tient pas d’une simple promotion du genre, puisqu’il est question avant tout de femmes d’envergure publique qui accèdent aux dites délégations spéciales finalement installées après un long suspense. En effet, aucune de deux personnalités n’est novice sur la scène publique. En Commune 2 où les membres du défunt conseil communal ont bénéficié d’une relaxe auprès de la justice, la Dame au foulard revient sous les projecteurs dans le continuum d’une certaine constance sur la scène publique depuis 2019. Du DNI au DIM en passant par les ANR, elle reste une figure reconnue en commune 2.  Mais depuis le milieu des années 90, la promotrice des célèbrissimes restaurants du Djéné et San Toro se faisait déjà une notoriété auprès des populations de Missira et environs. S’y ajoute son séjour relativement long au gouvernement comme ministre du tourisme et de la culture de 1997 à 2000. Son leadership avait même laissé transparaître en son temps des ambitions présidentielles qu’elle abandonnera au profit d’un engagement pour la cause environnementales et altermondiales.

Faut-il rappeler par ailleurs que certains projets de la nouvelle patronne de la Commune 2 avaient été stoppés net sur fonds de divergences avec les conseils communaux qui se sont succédé. La délégation spéciale lui offre en définitive l’opportunité et les pleins pouvoirs pour changer un endroit qu’elle connaît par cœur en plus d’y habiter. Quoi qu’il en soit, la nouvelle cheffe de la Délégation spéciale n’a pas droit à l’erreur et devra maintenir sa dynamique quand bien même les contextes ont changé. Les observateurs ont hâte de la voir à l’œuvre sur des questions cruciales comme le dépotoir de transit au Stade Omnisports, le suivi correct des travaux de la route de Koulikoro et les occupations anarchiques aux abords de l’assemblée nationale et environ, etc. Autant de défis sur sa table au-delà des innovations pour changer voire faire avancer la commune 2.

La « revanche » en commune 4

Pour sa part, Assétou Sangare a la particularité d’être l’une des rares femmes à être présidente de parti. Actuellement aux commandes du PRD (Parti pour le Renouveau et le Développement) dont le siège est au cœur de Lafiabougou, elle faisait acte de candidature aux législatives de 2013 dans la même commune où elle semblait partir favorite et en 2020 avec le dynamique leader Mahamadou Doumbia (Mouvement Populaire pour le Changement). Des expériences infructueuses qui traduisaient somme toute l’envie de servir sa municipalité. En tout cas, la membre de la délégation spéciale est restée sur les actions à la base. Les associations féminines, les causeries quotidiennes dans les quartiers, les tontines, les activités sportives en Commune 4 occupaient son quotidien depuis près d’une décennie. Jadis sous l’obédience du parti Yelema, Assetou Sangaré fait partie des rares figures féminines à assurer le poste de secrétaire générale d’une formation politique. Son expérience de l’administration et la politique générale seront des atouts pour sa nouvelle mission.

Si son équipe est d’ores et déjà épargnée de la récurrente équation des ordures désormais maîtrisée par le conseil communal sortant, les défis restent nombreux. Le recouvrement de la TDRL, l’insécurité, les litiges fonciers et même l’assainissement sont des dossiers parmi tant d’autres qui jonchent la table de la délégation spéciale. La notoriété dont elle jouit auprès de la gent féminine ainsi que ses excellentes relations avec ses homologues des autres formations politiques devraient faciliter ses tâches. Bref, dans une commune assez prisée pour être un enjeu électoral majeur, Assétou Sangaré a l’opportunité de concrétiser ses ambitions pour sa circonscription.

Quoi qu’il en soit, Aminata Dramane Traoré et Assetou Sangaré ont en commun l’obligation de réussir. Au personnel de leur administration de leur faciliter la tâche, à elles d’avoir les approches appropriées pour ratisser au sein des populations de leurs bastions naturels respectifs.

Source : Le Temoin

 

Ousmane Sonko à Bamako : « Personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali »

 

Une déclaration du Premier ministre Sénégalais, Ousmane Sonko, lors de toute première vite officielle à Bamako.

De retour de Kigali au Rwanda où il a participé à la cérémonie de prestation de serment du président Paul Kagamé, Ousmane Sonko, le Premier ministre du Sénégal, a effectué lundi une escale de quelques heures à Bamako. Une visite qui lui a permis d’échanger avec les autorités de la transition malienne autour des questions d’intérêt général.

De juste quelques heures, le Premier ministre sénégalais a rencontré successivement son homologue malien, Choguel K Maïga, et le président de la transition, le Colonel Assimi. Cette visite du Chef du gouvernement sénégalais, depuis sa nomination, vise à raffermir les relations d’amitié et de fraternité entre les deux pays.  Les échanges entre Ousmane Sonko et les autorités maliennes ont porté sur les rapports de coopération entre le Mali et le Sénégal.

A sa sortie d’audience avec le Chef de l’Etat malien, où il affirme avoir discuté avec lui sans filtre, Ousmane Sonko a déclaré que « personne ne passera par le Sénégal pour soit déstabiliser le Mali ou un autre pays frère ». Des propos qui rassurent une partie de l’opinion qui accuse le Sénégal comme un pays à la solde de la France. Laquelle est accusée à tort ou à raison comme étant la base de tous les maux du Mali.

Le Premier ministre du Sénégal a aussi évoqué la question de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) fondée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso. En janvier, les trois pays sahéliens avaient claqué la porte de la Cédéao. Le Sénégal et le Togo ont été désignés comme médiateurs entre l’Organisation sous-régionale et les pays de l’AES. Il affirme avoir mis en avant les avantages du dialogue entre les deux entités tout en dénonçant les sanctions prises par les Chefs d’Etat de la Cédéao à l’encontre des trois pays.

En cas de l’échec de la négociation, le président du PASTEF- les Patriotes dit respecter le choix souverain des autorités maliennes tout en assurant que cela ne changera rien dans les relations séculaires et fraternelles entre le Mali et le Sénégal.  Cette visite du Chef du gouvernement sénégalais, qui intervient après celle de son président Diomaye Faye en mai dernier, a été l’occasion pour lui de présenter de vive voix les condoléances du peuple sénégalais au peuple frère du Mali suite aux évènements douloureux du 28 juillet à Tinzawaten.

Source : maliweb.net

 

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Leiter Regionalprogramm Sahel

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