Comment fonctionne la Facilité européenne pour la paix ?
Procédures administratives et enjeux politiques
Après la première étude sur la nouvelle Facilité européenne pour la Paix (FEP) et la seconde sur les réactions africaines, le Programme de Dialogue sur les politiques sécuritaires en Afrique subsaharienne (SIPODI) de la Fondation Konrad Adenauer et le Groupe de recherche et d’information sur la Paix (GRIP) de l’Observatoire Boutros Ghali pour la Paix (OBG) lancent officiellement une troisième étude avec, cette fois, une interrogation non moins pertinente : comment fonctionne – concrètement – la Facilité européenne pour la Paix ? Cette étude fait une incursion au cœur des procédures administratives et enjeux politiques de la FEP. En changeant l’action de l’UE, la FEP n’est doute pas octroyée par un simple claquement de doigts aux pays demandeurs. Encore faudrait-il que la nécessité de sa mise en œuvre réponde pertinemment aux besoins sécuritaires et diplomatiques identifiés par les Etats membres de l’UE. En effet, l’octroi de la FEP fait l’objet d’une procédure minutieuse allant de la gestion des mesures d’assistance aux sanctions en passant par les conditions de l’aide et les contrôles subséquents. En vue de susciter des échanges et des dialogues féconds autour de ce nouveau produit, des experts, des chercheurs, des professionnels du monde de la sécurité internationale et de la diplomatie ainsi que le public intéressé croisent les verres sur cette troisième étude. Vous lirez régulièrement les commentaires, des réflexions et les discussions aussi riches que variés sur l’ensemble de nos réseaux et canaux de communication.