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Cette publication récapitule les actes du séminaire international organisé par le CEMI et la KAS, en 2011, sur "l'évolution des armées après les révolutions arabes : vers une gestion et un contrôle démocratique".

Elle a été publié sous la coordination de M. Ahmed Driss, président du CEMI. Selon lui, l'organisation du séminaire est parti du constat que l'armée est un sujet tabou dont on n'avait pas le droit de s'y approcher. "Appelée la grande muette, l'armée elle-même contribuait à cette opacité en s'imposant la loi du silence".

Plusieurs chercheurs ont contribué à cette publication. On cite M. Haykel Ben Mahfoudh, professeur de droit à l'Université tunisienne, qui a traité de la réforme du secteur de la sécurité dans le cadre de la transition démocratique", Jean Francois Coustilière, contre amiral retraité, sur "les armées du sud de la Méditerranée dans un contexte de transition démocratique".

Il s'agit aussi de Jameleddine Maazoune, professeur d'histoire militaire et de stratégie, qui a parlé des "des armées et changements stratégiques", Pierre Razoux, spécialiste de l'OTAN, juriste et historien sur "l'impact de la crise arabe sur la politique sécuritaire israélienne".

Ajoutons à cela, Carlos Echeverria, professeur des relations internationales à l'Université de Barcelone, dont l'intervention traitait du "terrorisme et lutte anti-terroriste du nouveau à la lumière du printemps arabe" et le professeur Yasser Katarnah, président de l'Institut du la troisième voie à Amman, sur "le printemps arabe et la sécurité dans le Moyen Orient.