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Ce colloque a réuni, dans son premier jour, plusieurs personnalités politiques et académiques notoires, témoignant de l’intérêt à un thème d’une grande actualité aujourd’hui. Dr. Hardy Ostry, représentant résident de la Konrad-Adenauer-Stiftung a posé une question essentielle : « La religion peut-elle aider à développer et à renforcer une culture de coexistence, pour le bien de tous ? »

Une question qui soulève plusieurs défis quant à la conception de la culture de la coexistence, qui est fondamentale à la bonne cohabitation sociale. Une situation qui met en défi « la politique et les états afin de fixer et de formuler un cadre, qui protège les droits et devoirs de chacun, tout en respectant les propres traditions. Il incombe également aux représentants religieux de jouer un rôle constructif et inclusif quand il s’agit d’agir ensemble pour le bien commun ».

De son côté, M. Béji Caid Essebsi, président du mouvement « Nidaa Tounes » a indiqué qu’il y a un besoin incessant d’apprendre les règles de vie commune et l’acceptation de la différence et de la diversification des opinions. « Nous devons croire en la dignité, la justice et la tolérance comme des valeurs suprêmes et communes, qui réunit et ne divise pas ».

Ce colloque constitue une réelle chance pour discuter de la culture de la coexistence sous ses différents aspects et à la lumière de son développement à travers l’histoire des civilisations et des pays modernes.

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