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Seminar

Quels droits pour quelles minorités ?

La Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et le Forum de l’Académie Politique (FOAP) organisent une journée d’étude sur « Quels droits pour quelles minorités ? »

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L’existence de minorités dans un pays, peut être un facteur d’enrichissement social et culturel. Certaines minorités vivent regroupées dans des zones bien définies, d’autres sont séparées ou bien dispersées dans tout le pays. Ils ont parfois, un fort sentiment d’identité collective et une histoire connue; d’autres n’ont que des notions fragmentées de leur héritage commun. Il se trouve qu’il n’existe pas une définition reconnue qui permet de déterminer quels groupes constituent des minorités, cela est dû à la diversité des situations que connaissent les minorités. Toutefois, toute définition doit tenir compte à la fois de facteurs objectifs (comme l’existence d’une ethnicité, d’une langue ou d’une religion commune) et de facteurs subjectifs (notamment l’idée que les individus concernés doivent s’identifier eux-mêmes comme membres d’une minorité).

En Tunisie, les péripéties de l’histoire ont favorisé un grand brassage de populations, succes-sivement punique, romaine, arabe, et ottomane, elle est l’un des rares pays arabes connu pour son homogénéité et l’unicité de son tissu social malgré la diversité des expériences historiques, cela n’a pas troublé son unité.

Porté, assez tôt, par rapport à d’autres pays, par un courant réformiste, l’État tunisien a ac-compli dès le XIXe siècle un grand pas sur la voie de la reconnaissance des droits des minori-tés, et ce en abolissant l’esclavage (1846) et en émancipant juridiquement la communauté juive par le Pacte fondamental (1857). Après l’indépendance (1956), ce courant est affermi par la constitution de 1959 et les lois constitutionnelles qui l’ont suivie, stipulant le respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme « dans leur acception universelle, com-plémentaire et interdépendante ». En fait, cette intégration des multiples dimensions de la « tunisianité » fut marquée par un souci de couper court à toute politisation de la question. Elle n’empêcha pas, du reste, la prolifération de comportements désobligeants qui étaient véhiculés non seulement par des attitudes agressives, mais aussi par une culture orale à connotations raciste et antisémite.

La révolution tunisienne a permis de délier les langues et de renouer avec des mémoires plurielles, jusque-là plus ou moins enfouies. Un militantisme de terrain a émergé prônant la sauvegarde d’un patrimoine linguistique et culturel, entre autres berbère, revendiquant aussi une politique de discrimination positive à l’égard des groupes sociaux et même la levée du critère religieux pour les élections présidentielles et au-delà la reconnaissance du droit à la différence.

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Veranstaltungsort

Hôtel Regency, Gammarth

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Dr. Holger Dix

Dr. Holger Dix

Leiter des Regionalprogramms Politischer Dialog Subsahara-Afrika, Interimsleiter des Auslandsbüros Südafrika

holger.dix@kas.de +27 11 214 2900 +27 11 214 2914
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Slim Jaoued

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Projektmanager

slim.jaoued@kas.de
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