L'objectif de la conférence était de trouver un terrain d'entente sur les multiples défis auxquels la région est confrontée et de transcender les limites des récits en vigueur en créant un dialogue fructueux. L’une des questions sous-jacentes était le défi face à un redécoupage de la région et le besoin d'une nouvelle élite. Compte tenu de la situation en Syrie, les experts ont convenu que la guerre est l'exemple flagrant des interventions extérieures, régionales et internationales dans le monde arabe. Pour cette raison, l'engagement de la Russie, le fardeau qu'elle impose au Liban ainsi que les différents efforts internationaux pour trouver une solution diplomatique ont été profondément discutés. La lumière a notamment été faite sur cette question non seulement du point de vue politique et humanitaire, mais aussi du point de vue du droit international. Il a aussi été souligné que le régime syrien a délibérément violé le droit international en invitant la Russie à opprimer sa propre population. D'autres interventions qui ont été débattues ont portées aussi sur la Libye, le Yémen et l'Irak. Les retombées économiques de ces interventions ont notamment été débattues. Les experts ont détaillé les objectifs régionaux des différentes puissances : États-Unis, l'Iran et la Russie, Israel et autres

Au cours de la discussion, il est apparu clairement à quel point les événements internationaux, régionaux et domestiques sont étroitement liés. En outre, des tentatives ont été faites pour trouver une entente avec l'Iran après l'accord nucléaire. Finalement, l'idée d'une feuille de route arabe pour la région visant à assurer sa stabilité a également été débattue.