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L'ouverture du colloque scientifique international, organisé par la Konrad-Adenauer-Stiftung et l'Institut de Presse et des Sciences de l'Information, du 7 au 8 avril à Tunis

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Le colloque s'est penché sur la télévision en transition et sur les nouveaux contextes et défis entraînés par cette transition.

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Une vingtaine d'intervenants ont présenté leurs avis sur le développement actuel de la télévision.

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Un des sujets débordé au cours du colloque de deux jours était la régulation en période transitionnelle et des nouvelles pratiques professionnelles.

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Le colloque a permis aux participants de discuter sur l’état de la télévision dans les contextes des transitions politiques dans certains pays arabes ainsi que sur les impacts de la montée des médias sociaux.

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De nombreux participants sont venus pour assister au colloque international de deux jours.

Il est important de rappeler que cet objet de recherche, à savoir la télévision, est complexe de par son caractère tridimensionnel : il est comme disait Dahlgren « simultanément une industrie, un ensemble de textes audiovisuels, et une expérience socioculturelle ». Egalement, il est objet d’étude interdisciplinaire, dans la mesure où son exploration nécessite des points de vue croisés et des approches diversifiées et complémentaires où différents champs interfèrent (sciences de l’information et de la communication, sociologie, économie, sciences politiques, anthropologie, etc.).

Par ailleurs, ce sujet de recherche est sans cesse traversé par une perpétuelle mutation au gré des évolutions sociale, économique, politique, professionnelle, mais aussi et surtout au gré des innovations technologiques dont chaque rencontre avec le média-télévision implique des transitions vers de nouveaux modèles (économiques, organisationnels etc.), de nouvelles pratiques et de nouvelles perceptions de la télévision. Face aux différents défis, le système télévisuel doit mettre en place des stratégies pour assurer son développement. Ainsi, il s’agissait de penser la télévision, en tant qu’objet d’étude en construction permanente et évolutive.

Dans le cadre de cette rencontre, quatre thèmes étaient débattus : l’état des lieux de la recherche sur la télévision, la TV et les NTICs, la « restructuration » du marché télévisuel et le rapport « public » vs. « privé » ainsi que la régulation en période transitionnelle et nouvelles pratiques professionnelles.

En présence de 21 chercheurs venant de dix pays (le Maroc, l’Algérie, le Royaume d’Arabie Saoudite, le Liban, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie, l’Egypte, la Suède, la France) qui ont mis en commun leurs expertises, cette rencontre scientifique annuelle a suscité l’intérêt de nombreux participants et organes média tout en favorisant un espace d’échange, de débat et d’analyse autour de la télévision.

Elle a approfondi une réflexion sur l’état de la télévision, notamment dans le contexte actuel marqué par la transition politique dans certains pays arabes, mais également par l’invasion des médias sociaux.

Les experts présents ont, par ailleurs, soulevé l’importance des mutations qui traversent le champ télévisuel, leurs impacts sur la production, la réception, la profession, et ont recensé les différents acteurs concernés par ces mutations (téléspectateurs, journalistes, acteurs économiques, politiques, professionnels de mesure d’audience …) tout en identifiant leurs logiques d’action, leurs enjeux, ainsi que la nature des rapports dans lesquels ils sont engagés.

Dans le cadre du processus de réseautage universitaire et académique, l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information de Tunis a signé une convention de collaboration avec le « Canadian International College » (Egypte) donnant ainsi l’occasion à certaines universités de s’ouvrir à l’échange avec d’autres institutions internationales.