KAS-Tunis

Faten Bellagha, enseignante universitaire, évoque la révolution numérique qui a touché non seulement la presse écrite mais également la méthodologie de l'enseignement du journalisme.

KAS-Tunis

Selon Héla Ben Ali, chef du département de journalisme de l'IPSI, le principal défi pour la presse écrite est celui de trouver des lecteurs et de les garder.

KAS-Tunis

Moncef Ayari, Directeur de l'IPSI, rend hommage aux anciens enseignants de l'IPSI.

Le choix de ce thème vient en réponse à l’urgence d’un débat profond sur l’avenir du secteur de la presse traditionnelle et d’une évaluation sérieuse des défis rencontrés par ces medias. En effet, la plupart des experts présents au colloque ont été unanimes sur le fait que la presse connait des mutations importantes qui concernent autant l’industrie de la presse et les organisations professionnelles, que la pratique du journalisme.

Que ce soit en Egypte, en Allemagne, en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, le constat est le même : il devient impératif pour les journalistes de la presse écrite de concilier la révolution technologique avec la régression des ventes de journaux, soit de développer un modèle de transition réussi vers un modèle hybride qui combine à la fois la vente selon les circuits habituels et le développement d'une audience pour les nouveaux médias .

Christian Jakubetz a pour sa part rappelé sur une note positive que « La nouvelle génération ne lit plus la presse écrite. Toutefois, même s'il n'y a plus de papier, il y aura toujours du bon journalisme».

Le colloque a également été l’occasion pour l’IPSI de rendre hommage aux professeurs retraités qui ont enseigné des générations entières. Un moment émouvant qui rappelle que l’IPSI est une grande famille.