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Deutsch-Französische Zukunftswerkstatt

Jusqu'où peuvent aller les restrictions des droits fondamentaux au nom de la sécurité?  Mais quelles lois de sécurité sont également nécessaires pour défendre l'État de droit démocratique contre ses ennemis ?

La question du juste équilibre entre liberté et sécurité accompagne les démocraties occidentales depuis leur création ; c'est aussi l'une des questions fondamentales de notre vie en société.
Ces dernières années, toutefois, les défis posés par la technologie et la menace terroriste ont donné lieu à un nouveau débat public, parfois houleux, en Allemagne et en France, sur l'équilibre entre les intérêts sécuritaires, d'une part, et les libertés fondamentales, d'autre part. Les cyberattaques contre les infrastructures, le terrorisme islamiste, la criminalité organisée sur un plan international et, depuis 2020, la pandémie de coronavirus, ont accru la pression sur les gouvernements des deux pays pour qu'ils agissent.La controverse autour des nouvelles lois sur la police, des pouvoirs étendus et des procédures numériques d'application de la loi montre que la protection des droits fondamentaux et les menaces qui pèsent sur eux doivent être réévaluées par les politiques et la société.

Quelles mesures les autorités françaises ont-elles prises pour concilier liberté et sécurité, et qu'en pensent les Français ? Quelles solutions politiques sont approuvées dans le débat public en Allemagne, et lesquelles sont rejetées ? 

Dans le cadre de cet événement, nous voulons non seulement apprendre des expériences de nos voisins respectifs, mais aussi en savoir plus sur les sensibilités dans le traitement des droits fondamentaux et les controverses publiques entourant la protection et les interventions dans les droits et libertés fondamentales dans les deux pays.
Dans le cadre d'une discussion avec des experts allemands et français, l'objectif est d'examiner où se situent les limites entre liberté et sécurité en Allemagne et en France.

Avec :

• Prof. Dr. Dr. Udo Di Fabio, Juge de la Cour constitutionnelle fédérale (1999 - 2011), aujourd'hui professeur de droit public et de droit constitutionnel à l'université de Bonn.
• Madame Michaela Wiegel, correspondante politique du Frankfurter Allgemeine Zeitung pour la France à Paris
• Monsieur le juge Marc Trévidic, Magistrat français, président de la Cour d'assises des Yvelines à la cour d'appel de Versailles, ancien juge d'instruction anti-terroriste

Modération :  Andreas Noll

Une interprétation simultanée sera disponible en français et en allemand. 

En coopération avec l'Institut Français de Bonn et le Centre Ernst Robert Curtius.