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Présentations & compte-rendus

Le mandat électif féminin en RCD preoccupe la Fondation Konrad Adenauer

Le faible score électoral des femmes en RDC depuis les élections de 2006 et celles de 2011 ainsi que les perspectives des prochaines élections provinciales, urbaines, municipales et locales préoccupent autant les femmes congolaises que l’ONG allemande FONDATION KONRAD ADENAUER qui ne manque pas de voler au secours de celles-ci à l’instar du CADRE PERMANENT DE CONCERTATION DE LA FEMME CONGOLAISE (CAFCO) que dirige Madame Rose MUTOMBO, Procureur général.

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C’est ce qui a justifié l’appui à un séminaire de formation organisé dernièrement en la Salle Paroissiale Sacré Cœur dans la Commune de la Gombe sur le thème principale de « Femme et marketing électoral féminin pour les prochaines échéances provinciales, municipales, urbaines et locales »

L’objectif de cet atelier a indiqué la Présidente du CAFCO, ROSE MUTOMBO était de fournir des enseignements et stratégies indiques susceptibles de permettre aux participantes de les répercuter auprès de leurs partis et communautés de base respectifs en vue d’une action électorale intégrée.

Lequel atelier entre dans le cadre d’une série des formations initiées par la FONDATION KONRAD ADENAUER en faveur des hommes et des femmes candidats pour les rendre plus compétitifs lors des échéances électorales à venir.

Différents experts ont été choisis ont développé diverses thématiques et ont indiqué des pistes et des opportunités susceptibles de motiver les femmes a s’engager davantage dans la compétition électorale à tous les niveaux en l’occurrence ; le Professeur Jean Michel KUMBU, spécialiste du droit économique et expert en gouvernance du PNUD’ Me Sylvain LUMU, de la Ligue des Electeurs, Professeur Esperance BAYEDILA, Secrétaire General Administratif de l’IFASIC et Professeur Philippe BIYOYA MANKUTU, spécialiste du droit international et des questions géostratégiques.

Pour le Professeur Philippe BIYOYA, le combat électoral des femmes souffrent du mal de stratégies d’organisation et de conduite stratégique et tactique. Il a soutenu les allégations de Madame Esperance BAYEDILA en ce qu’il faut une communication stratégique susceptible de conquérir le marché électorale que peuplent les opinions et les contre-stratégies des autres rivaux, concurrents ou adversaires. D’autant plus que le comportement électoral congolais, masculin ou féminin ne tient que rarement compte de la configuration et de l’évolution générale de la société.

le Professeur Pamphile MABIALA MANTUBA, Coordonnateur National de la FONDATION KONRAD ADENAUER estime que « le jour ou les femmes congolaises voudront changer les choses en RDC, son devenir changera pourvu qu’elles se débarrassent du vieil homme qui les pousse seulement a organiser des comites d’accueil et de soutien pour des hommes égoïstes qui ne servent pas toujours la cause du Congo et l’intérêt général du peuple congolais.

Le Professeur Jean Michel KUMBU soulignant l’esprit du processus de décentralisation tel que voulu depuis Sun City a plaidé pour le respect du consensus qui a voulu que les élections soient organises a tous les niveaux.

Me Sylvain LUMU a souligné comme Madame Esperance BAYEDILA, Professeur à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la communication que les élections ne sont pas un don qu’il faut attendre sur un plateau d’or.

Pour sa part le Professeur Esperance BAYEDILA planchant sur la communication et le genre, a donné quelques postulants qui déterminent ce qu’il faut pour des élections futures avant de définir la communication comme étant un avoir en commun et qui comporte deux aspects a savoir : le contenu ou le message que l’on livre, le produit que l’on tient à vendre et la relation qu’il faut harmonieusement soigner. Car il faut absolument convaincre pour prétendre vaincre.

par Bertin KANGAMOTEMA

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