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Séminaire

Développements actuels à la zone du Sahel: Défis pour la sécurité régionale

 

Le 10 Septembre 2012, la Konrad-Adenauer-Stiftung a organisé en collaboration avec l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES) une table ronde internationale à Rabat avec des exposés sur les développements actuels à la zone du Sahel.

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Le 10 Septembre 2012, la Konrad-Adenauer-Stiftung a organisé en collaboration avec l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES) une table ronde internationale à Rabat qui se dévouait aux développements actuels à la zone du Sahel et les défis correspondants pour la sécurité régionale et internationale.

 

Pendant leurs introductions, Muhammad Tawfik Mouline, directeur d’IRES et Dr. Helmut Reifeld, directeur du bureau de la KAS au Maroc, ont donné l’éveil à la zone du Sahel à cause des développements négatifs actuels par rapport au terrorisme, à l’extrémisme religieux, au narcotrafic, à l’état de droit et à la situation humanitaire. Comme un pays de transit des immigrants illégaux ou des drogues différentes, en plus de sa proximité avec les états de l’Algérie et de la Mauritanie, le Maroc est fortement concerné de ces processus et souhaite trouver une solution effective régionale et internationale aux problèmes divers de la zone du Sahel.

 

Dans le cadre de la conférence à laquelle des représentants diplomatiques autant que des intervenants de la politique, la science et des ONG ont participé, des solutions possibles ont été discuté.

 

Le but de la première partie du programme, qui était modérée par Elke Erlecke, directrice du programme régional du dialogue politique à l’Afrique de l’Ouest de la KAS, était focaliser sur la situation présente de la politique de la sécurité à la zone du Sahel.

 

Professeur Dr. Baz Lecocq de l’université Ghent a fait ressortir les conflits essentiels de ce territoire peu peuplé, et qui est en grande partie publiquement incontrôlable. Il a mis son focus sur le Mali dont le nord est occupé par les rebelles de Touareg et les islamistes radicales et dont l’ordre constitutionnel n’est pas encore rétabli après la chute du président Amadou Toumani Touré par l’armée le 22 Mars de cet an. Suite au coup militaire, la république indépendante d’Azawad a été annoncée par les milices de Touareg MNLA (Mouvement Nationale de Libération de l’Azawad) qui étaient soutenus du groupe salafiste Ansar ad-Din. Ce groupe est probablement proche à al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et veux établir un état de charia. Mais cette relation a produit aussi des conflits et accédé aux combats entre les deux partis ne serait-ce qu'à cause des points de vue différents par rapport à la réalisation de la charia. Lecocq n’a pas seulement remarqué la signification de l’AQMI pour la situation politique du Mali mais il s’est référé aussi à la connexité entre les activités criminelles de cette organisation, comme le narcotrafic et le kidnapping et son orientation idéologique. Selon lui, la communauté internationale s’est trop concentrée sur les activités criminelles sans discerner entièrement qu’elles ne sont pas une fin en soi mais plutôt un soutien financier du djihad politique.

 

Également le professeur Dr. Adil Moussaoui de l’université Mohammed V du Rabat a souligné le nouveau conflit ouvert par des réseaux et des bandes criminelles dans une région qui se trouve déjà devant des défis numéraux. La rareté de nourriture à cause des périodes de sécheresse répétitives et en même temps la croissance de population, des grands territoires durs à être contrôlé, des frontières poreuses et compétitives ainsi qu’un intérêt international aux ressources, ont amené la région dans un état de « crises chroniques ».

 

Bien qu’il soit prononcé pour une solution régionale nord-africaine, qui ne discerne non seulement la zone du Sahel comme une unité géopolitique mais qui comprend aussi ses spécialités culturelles. Moussaoui a souligné la nécessité d’une stratégie de sécurité internationale. Dans ce contexte, il a renvoyé à l’initiative américaine qui existe depuis 2002 et qui se dévoue à tour de bras à la lutte contre le narcotrafic et la criminalité.

 

Dr. Wolfram Lacher, de la fondation « Science et Politique » à Berlin, s’occupe aussi de la dimension internationale et de ces défis. D’après lui, le lointain de ce territoire et les moyens financiers et militaires limités des pays de la zone du Sahel demandent absolument une coopération régionale de sécurité et une fin des rivalités entre l’Algérie avec le Maroc et la Libye. Lacher a fait référence à l’importance de l’Algérie, qui affirme le droit de direction régionale pour soi-même et a largement des plus grands moyens à disposition. Pour cela c’est une question fondamentale, comment peuvent-ils être inclus au mieux dans la solution du problème, le pays et la direction malienne, qui se dit seulement peu prête à prendre des mesures contre la criminalité organisée. À cette fin, les états européens devraient convenir une approche adéquate en vue de leurs comportements dans les cas d’enlèvement et en même temps soutenir la coopération régionale en Afrique du Nord et dans la zone du Sahel. Même pendant la discussion suivante, la problématique de l’Algérie – dans la perspective marocaine est l’un des problèmes fondamentaux - réapparait sans cesse. L’attitude qui est évaluée comme « neutralité négative » tombait sur l’incompréhension, car l’Algérie joue un rôle primordial dans la solution des plusieurs conflits et problèmes.

 

La deuxième et la troisième partie du programme était modérée par Said Moufti, directeur de recherche à l’IRES. Il abordait les conséquences de la situation de sécurité dans la zone du Sahel pour le Maroc. Khalid Zerouali, le responsable pour l’immigration et le contrôle des frontières, a parlé du rôle du Maroc comme un pays de transit des drogues et des immigrants illégaux, ce qui est préoccupant aussi pour des partenaires européens. Il n’y aurait pas des réponses à ces questions tout seul, c’est pourquoi il a mis en valeur la nécessité d’une coopération régionale. La sécurité serait indivisible et chaque point faible et négligence dans un pays se répercuterait négativement sur des pays voisins, ainsi que sur l’entière région.

 

L’expert de la sécurité Noureddine Glaoui, a abordé dans sa présentation la problématique de drogues, mais il s’est concentré surtout sur les activités terroristes et criminelles des différents réseaux transnationaux et idéologiquement motivés. Il a présenté clairement, comment ils sont liés l’un avec l’autre, comment ils financent leurs affaires par de l’armurerie, des extorsions de rançon et de la piraterie et combien ils sont une menace pour le Maroc.

 

Neyha Alaqui M´Hammdi, directrice du programme en Afrique de l’Ouest dans le ministère des Affaires étrangères en Maroc, a parlé sur la situation de la sécurité et de la politique qui s’est changée suite à la chute du régime de Gaddafi en Libye, et, en outre, les relations affectées avec le conseil provisoire libyen. Elle a considéré les développements dans un plus grand contexte des influences ouest-africaines et est-africaines les unes les autres.

 

Dans la troisième partie du programme, il s’agissait explicitement des facteurs qui empêchent une stratégie effective d’une coopération régionale. Dr. Fernando Reinares, expert de la sécurité du Real Instituto Elcano en Espagne, a soulevé le sujet de la « politique du standard double » de l’UE. Il est vrai que l’UE ensemble avec la SSDS (Strategy for Security and Development in the Sahel) détient depuis 2011 une stratégie, qui encourage la promotion d’une bonne direction de gouvernement, du développement économique et l’achèvement des conflits. Mais en même temps, les activités des états membres ainsi que la concentration fortement médiale sur les évènements en Libye ont accédé à un renforçage de la discussion quant à des interventions militaires. Celle-là est cependant discernée par une pluralité des états nord-africains comme une ingérence dans les affaires régionales. Reinares a objecté qu’une intervention ne peut pas résoudre les problèmes caves. Pour cela, il fallait mieux réaliser la stratégie établie qui vise la stabilité sans un engagement militaire.

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Rabat

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EU, Marokko und die aktuellen Entwicklungen in der Sahelzone: Herausforderungen der Sahel-Krise für die regionale und internationale Sicherheit
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Dr. Ellinor Zeino

Ellinor Zeino

Leiterin des Regionalprogramms Südwestasien

ellinor.zeino@kas.de
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