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La vision de l’Etat, quant à l’emploi, son analyse et son appréhension, telles qu’elles ressortent à travers le plan de ses actions, traduisent une démarche rationnelle et pertinente qui a été mise en œuvre pour trouver les meilleures réponses et solutions à cette question complexe, tout en tenant compte évidemment de l’impact de la crise financière mondiale sur l’économie marocaine.

L’emploi demeure l’affaire de tous les opérateurs publics, privées, sociétés civiles (associations, coopératives), opérateurs de formation et intermédiaires d’emploi.

Des actions complémentaires doivent être mises en place pour dynamiser les programmes régionaux de promotion de l’emploi :

-Pallier les déficiences du système d’appréhension de l’emploi et du chômage

-Produire des indicateurs sur les tendances du marché du travail

-Assurer le suivi et évaluer l’impact des mesures de promotion de l’emploi

-Identifier les besoins quantitatifs, qualitatifs et prévisionnels du marché du travail et des compétences.

Les chercheurs d’emploi doivent repérer les principaux créneaux qui seront à la base de la dynamisation du marché de l’emploi dans la région orientale : par exemple super marchés, marchés des quartiers de la ville d’Oujda.

Par ailleurs l’économie sociale et solidaire permet aussi de créer de l’emploi.

Ainsi l’innovation sociale, qui peut être définie de différentes manières, représente essentiellement les nouvelles idées (les produits, les services, les modèles d’affaires et plus encore) qui améliorent la capacité à répondre aux défis actuels de la société.

Quelques exemples d’innovation sociale incluent les jardins d’enfants, les centres de soins palliatifs et la micro finance. Ces petites entreprises durables évoluant dans le domaine des services sociaux et de santé offrent non seulement des services abordables pour ceux qui ont besoin, mais créent aussi de nouveaux emplois.

L’économie sociale et solidaire améliore l’accès au marché de l’emploi pour les personnes économiquement défavorisées. C’est ainsi que les individus deviennent leur propre micro entreprise. Il faut faire de ces actions sociales un des moteurs de développement de l’emploi.

Objectifs du débat étaient:

- Faire le bilan de l’existant.

- Tracer les axes prioritaires.

- Impliquer et sensibiliser tous les opérateurs et la société civile pour stimuler l’offre.

- Adapter la formation aux exigences du marché de l’emploi.

- Repérer les actions et les secteurs capables de dynamiser le marché de l’emploi dans l’oriental.

- Faire de l’innovation sociale et de l’insertion par l’économique un facteur prioritaire de lutte contre le chômage.

La manifestation s'est addressé aux responsables du secteur publique et privé, aux militants et associations civiles ainsi qu'aux universitaires et chercheurs.