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Les 28 et 29 septembre 2018 s’est tenu à l'enceinte de la Faculté de Droit d'Ait Melloul le colloque international, sur le thème: " La décentralisation dans le domaine de la Gestion des Systèmes éducatifs : enjeux et défis de la qualité des services de l'enseignement, l'éducation et la recherche scientifique".

Ont pris part à cette rencontre un groupe de professeurs et de chercheurs dans des domaines pluridisciplinaires, notamment politiques, juridiques, économiques et sociaux, ainsi que des spécialistes dans les métiers de l'orientation, l'éducation et la formation.

Les travaux de ce colloque ont démarré par une séance inaugurale, ayant connu la lecture des mots des vice doyen de la Faculté de Droit d'Ait Melloul, le Représentant du Laboratoire des Études Juridiques, Sociales et écologiques, le Représentant du Groupe de Recherche en Droit Public et Gouvernance à la Faculté de Droit d'Agadir et enfin celui du Comité de Coordination des travaux de ce colloque.

Les intervenants ont mis l'accent, lors de la séance inaugurale, sur le caractère important du thème de ce colloque, et son actualité, et ont apprécié son choix au vu des dysfonctionnements, et des problématiques essentielles posées par les métiers de l'éducation et de l'enseignement et de l’évolution des attentes des citoyens à l’égard de l’éducation, la formation, la gestion et la recherche. Les différentes questions exigent une réflexion et une recherche scientifique approfondie en vue de trouver les solutions adéquates pour relever ces contraintes et améliorer la qualité de service dans ce domaine vital.

La séance inaugurale a été suivie par 5 autres séances scientifiques étalées sur deux jours, selon les axes suivants :

• Axe 1: Sociologie des systèmes éducatifs et la question de la décision éducative.
• Axe 2 : La décentralisation dans le domaine de l'enseignement pré-universitaire.
• Axe 3 : Les collectivités territoriales et la société civile et les questions de l'éducation et de la formation.
• Axe 4 : L'enseignement universitaire et la décentralisation au Maroc et les études comparatives.

1. Délaisser les méthodes archaïques de gestion en adoptant des approches de gouvernance et de planification stratégique et d'intelligence territoriale en cernant l'écosystème des établissements d'enseignement.
2. Associer le secteur privé et l'étudiant dans toutes étapes de la mise en œuvre des programmes initiés dans les domaines de l'éducation et de la formation sur le plan territorial.
3. Renforcer les synergies et l'harmonisation des programmes et projets mis en place pour faire décoller le secteur de l'éducation.
4. Élargir les attributions des collectivités territoriales et mettre à leur disposition les ressources financières nécessaires, pour pouvoir agir sur le domaine de l'éducation dans le cadre de l'adaptation des lois réglementaires, ou/et débattre le projet de loi-cadre numéro 51.17 relatif à l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche scientifique.
5. Rendre opérationnel les partenariats et la collaboration entre les établissements d'enseignement et les autres intervenants sur le plan territorial, en vue de les intégrer dans la dynamique économique, sociale et culturelle des entités territoriales.
6. Renforcer les aptitudes et les compétences des cadres, des responsables et des décideurs dans le domaine de l'enseignement et de l'éducation, à travers l'organisation des sessions de formation et des conférences sur les thématiques liées à la gestion stratégique et à la prise de décision.
7. Consentir des efforts en vue d'améliorer les indicateurs du développement humain dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, faire preuve d'une réelle volonté, allouer les ressources financières, soutenir la recherche scientifique et la publication dans les revues et les sites scientifiques spécialisés et reconnus, et ce dans l'objectif d'améliorer le classement mondial des universités.
8. La mise en place du régime de décentralisation en matière de la gestion des systèmes éducatifs, à même de garantir une certaine autonomie aux établissements d'enseignement, et une marge de manœuvre à leurs dirigeants, concernant la prise de décision et l'accomplissement des missions qui sont les leurs.
9. La publication régulière des rapports scientifiques et de recherche, et l'encouragement des programmes visant le développement de la qualité et l'excellence notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur.