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Les deux formations ont connu une importante participation de la par des élus locaux, des maires, des secrétaires généraux et des fonctionnaires communaux de la région Marrakech-Tensift-Alhaouz. La formation a été animée par Dr. Andreas Marchetti, politologue et Senior Fellow au Centre d’Etudes de l’Intégration Européenne de l’Université de Bonn et le fondateur du bureau de conseil politique « Politglott ». Les sessions se sont reparties en quatre modules, intégrant chacune une partie théorique et une partie pratique.

Dans la partie théorique, Dr. Marchetti s’est exprimé sur la triade de la politique environnementale (l’eau, l’énergie et les déchets) et pourquoi ceux-ci sont directement liés les uns aux autres. Il a souligné que l’exploitation rationnelle des ressources naturelles est le devoir principal de toute société. Tandis que l’eau est la source de vie, l’énergie demeure la force motrice de la civilisation. Les déchets cependant sont, selon lui, la contrepartie que la société doit payer pour assurer le développement.

Par cette formation basée sur le modèle allemand, les participants ont pu concevoir une image complète sur l’optimisation de la gestion de l’eau potable, sur l’efficacité énergétique ainsi que sur le traitement des ordures. Entre autre le conférencier a abordé deux projets concrets :

Le projet « Hamburg Water Cycle », qui propose un modèle d’exploitation locale de l’eau. Il a été considéré par les participants comme très efficace. Toutefois, en raison des coûts élevés, il a été qualifié par les participants comme « irréalisable » dans les communes marocaines. Les élus ont par contre apprécié le projet « Call a Bike » qui est un exemple de l’implication active des citoyens à la réduction de la pollution dans l’environnement. Le tri et le recyclage des déchets ont également fait débat lors de la discussion. Cette méthode serait envisagée au Maroc si elle est accompagnée d’une sensibilisation étendue au niveau de la société.

Lors de la partie pratique, les participants ont eu la possibilité de s’exprimer sur les problèmes dans leurs communes, qui sont essentiellement liés aux difficultés de traitement des déchets, l’absence des espaces verts et l’indifférence des citoyens ou des responsables envers les questions relatives à l’environnement.

Dans la partie théorique, les participants ont déterminé les buts à mettre en œuvre dans leurs communes selon la Méthode Smart.

La majorité des projets proposés concernent l’optimisation du ramassage des ordures, le lancement de campagnes de sensibilisation sur les enjeux de la politique environnementale et la création et l’expansion des espaces verts. Inspirés par l’exemple de la « Communauté de l’énergie Saerbeck », quelques participants ont discuté l’utilisation de l’énergie renouvelable.

A la fin des sessions, les participants ont échangé sur leur expérience et ont élaboré des projets communs pour l’amélioration de la situation dans leurs communes.