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L’objectif de cette rencontre est de permettre aux jeunes étudiants, qu’ils soient engagés politiquement ou non, de lancer un débat sur le déroulement de la campagne électorale et les résultats du scrutin.

En effet, les élections législatives du 7 octobre interviennent après l’expérience du Gouvernement de l’après réforme constitutionnelle de juillet 2011. Un Gouvernement mené pour la première fois par un parti islamiste, le Parti de Justice et du Développement, allié à d’autres partis politiques dont le Mouvement populaire, le Rassemblement national des indépendants, le Parti du progrès et du socialisme et, dans un premier temps, Le Parti de l’Istiqlal, ce dernier ayant en effet décidé de se retirer de la coalition gouvernementale en 2013. Le 7 octobre dernier, le PJD a obtenu le premier score des élections, suivi du PAM (Parti Authenticité et Modernité), le parti de l’Istiqlal se contentant de la troisième partie.

Plusieurs interrogations se posent à l’occasion de ces nouvelles élections : Quelle est l’atmosphère politique générale où se sont déroulées les élections? Quel bilan le gouvernement actuel laisse derrière lui? Quelle évaluation à faire de l’expérience de “l’islamisme politique” au Maroc? Quelle participation politique des jeunes durant ces élections? Quelle évaluation à faire à propos de la liste nationale des femmes et des quotas attribués aux jeunes? Quelle grille d’analyse des programmes des partis politiques en compétition? Quels sont les scénarios possibles de l’après élections? Ces questions et bien d’autres ont organisé le débat qui a été lancé à cette occasion.

Dans son allocution d’ouverture, M. Elhabib Eddaqqaq, Doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohamed V Agdal, a salué les activités organisées conjointement avec la Konrad Adenauer-Stiftung, soulignant le besoin d’adopter aujourd’hui une approche inclusive aux jeunes. Ceci est principalement dû au fait qu’il y’a encore du travail à faire notamment du coté de la participation politique ainsi que l’engagement civique des jeunes.

Dans le même sillage, M. Helmut Reifeld, Représentant résident de la KAS, s’est félicité de l’esprit de cette table ronde tout en soulignant le besoin de savoir ainsi que de connaitre les points de vues des jeunes et leurs opinions sur les élections législatives du 7 Octobre.

Cette rencontre a été essentiellement animée par les jeunes pour les jeunes et avec les jeunes de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales ainsi que par des jeunes engagés politiquement. Il a été l’occasion de parler des attentes des jeunes envers le futur gouvernement issu des élections ; parler de l’importance du vote des jeunes, de l’engagement citoyen, de la mobilisation politique ; et de discuter la démobilisation des jeunes lors des élections et les dispositifs qui doivent être mis en place pour lutter contre cette démobilisation .