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La conférence a connu la participation du M. Driss Yazami, président du Conseil National du Droit de l’Homme au Maroc (CNDH) ; M. Marouane Tassi chargé de protection au sein du Haut-Commissariat des Refugiées au Maroc (UNHCR) ; ainsi que M. Oumar Baldé, journaliste responsable du cahier Afrique au sein de la quotidienne Les ÉCO. La modération du débat était effectuée par M. Marc Aurèle Doba, secrétaire général de l’association Africanlab au Maroc. La conférence avait pour le but de dresser un bilan de la politique migratoire du Royaume de Maroc et aussi de donner les perspectives possibles du politique d’intégration adoptées.

Les trois speakers ont tous évoqué une réelle volonté du Maroc d’améliorer d’avantage sa politique migratoire. D’ailleurs selon la nouvelle constitution de 2011, les résidents bénéficieraient désormais des même droits que les marocains à l’exception du droit de vote. Cependant faisant mention des problèmes que peut entraîner une telle politique d’ouverture, Mr Driss El Yazami a évoquer que le plus grand problème reste le manque d’ouverture d’esprit des populations marocaines qui pourrait voir l’étranger comme un handicape à leur épanouissement plutôt qu’un atout pour le développement économique du Maroc. A ce sujet le CNDH ainsi que le ministère des marocains résidents à l’étranger travail afin d’éduquer et de sensibiliser les populations marocaines à une ouverture d’esprit vis-à-vis des migrants.

Force est donc de constater les évolutions notables de la politique migratoire du Maroc qui de pays d’émigration a passé à un pays d’immigration. La politique de régularisation massive de migrants clandestins en est une preuve. Plus de 27 000 migrants de plus 92 nationalités ont bénéficiées de cette politique de régularisation seulement pour la première tranche, le seconde étant toujours en cours, a tenu a souligner Mr Drisi El Yazami.

La politique migratoire du Maroc date depuis les années de l’indépendance, en soulignant que l’hospitalité a depuis toujours fait partie de la culture du royaume. Cela se justifie par les mouvements migratoires de nombreux peuple d’Afrique, d’Asie et d’Europe qui forme aujourd’hui le tissu social marocain. C’est ce qu’a aussi soutenu Mr Marouane Tassi, qui pour sa part a signifié que le Maroc est l’une des premières terres d’accueil pour les réfugiés dans le monde. Aujourd’hui le Maroc accueille plus de 10 000 réfugiés syriens, jusque pour ne citer que ceux-là.

Quant Mr Baldé Omar résident sénégalais au Maroc, lui a salué les évolutions de cette ouverture du Maroc, surtout pour ce qui concerne l’augmentation du titre de séjour qui est passé de une année à trois ans.

Pour conclure, dans une géopolitique ou les états du monde opte pour une politique migratoire de fermeture et de dureté, le Royaume du Maroc à lui opté pour une politique d’ouverture. Ce choix n’est pas un choix délibéré ni sans sens, cela traduit la volonté du Roi du Maroc, de faire du pays une véritable locomotive économique de l’Afrique, qui croit que les étrangers représente un véritable atout économique.