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Durant quatre jours, la Fondation Konrad Adenauer et l’École nationale de commerce et de gestion de Kénitra ont organisé le «Modèle des Nations unies», une sorte de simulation des travaux des instances onusiennes. Les étudiants participant à cet exercice ont été amenés à défendre des causes et des dossiers faisant partie des préoccupations de l’ONU. Cette édition a eu pour thème «Combattre et lutter contre l’extrémisme violent». Quatre jours consacrés aux négociations et à la défense de dossiers chers aux pays membres de l’ONU ont eu lieu à Kénitra et leurs recommandations ont été remises à l’Organisation onusienne.

La cérémonie d’ouverture de cette édition s’est déroulée le Vendredi 03 Mars sous le thème suivant: «Investir dans la Jeunesse pour contrer l’Extrémisme Violent». Et ce, en présence de plusieurs invités de haut calibre à savoir : Monsieur Sadok Kharzouni, le Directeur de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Kénitra – ENCG- Kenitra; Monsieur Fethi Debbabi, le Directeur du centre d’information des Nations Unies (UNIC); et Madame Zineb Ben Alla, Fondatrice du Think Tank “Transnational Initiative Countering Violent Extremism – TICVE”.

En effet, durant ces quatre jours de négociations, plus de 100 jeunes ont travaillé d’arrache pieds pour rédiger une feuille de résolutions commune pour chaque comité. En outre, les responsables de l’organisation de l’événement ont eu le plaisir de recevoir des participants des quatre coins du monde, à savoir des Etats Unis d’Amérique, de l’Indonésie, de la Tunisie, de la Gambie, du Ghana, de la République Tchèque, de la France de la Lettonie et de la Serbie. Ainsi, ces derniers ont été répartis sur quatre comités. Huit principaux thèmes ont été examinés lors de cette deuxième édition, répartis en fonction des structures de l’ONU. Au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, les jeunes diplomates ont examiné la problématique des droits de l’Homme et l’ensemble des actions menées pour prévenir et combattre l’extrémisme violent. Il s’agit également de la peine de mort. Sous la bannière du Conseil de sécurité des Nations unies, ils ont examiné la question de la protection des citoyens dans le cadre des opérations de maintien de la paix et de lutte contre l’expansion du groupe État islamique. À travers les instances du Conseil économique et social, les jeunes diplomates ont défendu la promotion d’une paix durable en s'attaquant aux origines des conflits. Il s’agit également «des mutations de l'économie politique dans le cadre de la mondialisation : les institutions multilatérales et l'Agenda 2030».

À travers cet exercice, les organisateurs visent la promotion des droits de l'Homme, l’initiation aux relations internationales ainsi qu’à la diplomatie onusienne. Il s’agit aussi et surtout de permettre aux jeunes participants d'améliorer leurs compétences et leurs techniques en argumentation, en négociation et en leadership.