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Effectuée au siège de la Maison de l’élu à Marrakech, cette conférence s’est caractérisée par la participation de plusieurs grandes personnalités marocaines, du Moyen-Orient et de l’Europe, en particulier du Liban, de la Tunisie, de l’Arabie Saoudite, de la Syrie, de l’Algérie et de Londres.

Au niveau du fond, les différents participants ont abordé la problématique de l’extrémisme religieux à travers une approche scientifique, médiatique, politiques et aussi diplomatique. En effet, plusieurs experts se sont accordés sur l’idée que l’extrémisme religieux est une conséquente logique de l’instrumentalisation de la religion pour atteindre des résultats politiques aussi bien au niveau interne des Etats que sur le plan international. En revanche, d’autres participants ont préféré s’appuyer sur la mal interprétation des textes religieux et l’absence du contrôle en matière de la communication religieuse au sein des médias et des réseaux sociaux qui demeure « sauvage » et sans encadrement, ce qui permet de véhiculer les idées extrémistes et la légitimation de la violence plus facilement.

Par ailleurs, les participants à la Conférence ont analysé les conséquences de l’extrémisme religieux, notamment en Europe où on assiste à l’accroissement considérable du sentiment xénophobe et la montée sans cesse importante de l’extrême droite. D’où la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour limiter cette situation. A cet égard, les experts et l’auditoire ont approuvé des recommandations importantes à l’issue des travaux de la Conférence. En général, ces recommandations se résument en l’obligation de s’activer pour contrer le phénomène de l’extrémisme par le biais de la sensibilisation et le contrôle des plateformes digitales. Les universités et les centres de recherches sont aussi tenues de contribuer à cet effort en travaillant plus profondément sur les causes de l’extrémisme et d’émettre des stratégie en collaboration avec les pouvoirs publics pour éradiquer définitivement ce phénomène de plus en complexe.

Ainsi, l’organisation de cette conférence internationale a permis à la KAS de créer une opportunité pour échanger et discuter sur une problématique qui constitue, par la même occasion, un enjeu majeur au sein des Etats, au niveau régional et sur le plan international.