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Liberté de religion et droits de L’Homme

Le 19 et le 20 mars, la KAS a organisé à Rabat en partenariat avec le Centre Marocain des Etudes Juridiques (CMEJ) une rencontre sur le thème ‘Liberté de Religion comme droit fondamental’.

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Le 19 et le 20 mars, la KAS a organisé en partenariat avec le Centre Marocain des Etudes Juridiques (CMEJ) une rencontre sur le thème ‘Liberté de Religion comme droit fondamental’. Ce droit fut reconnu dans la déclaration universelle des droits de l’Homme comme droit fondamental de tout citoyen. L’article 3 de la Constitution marocaine consacre l’attachement du Royaume aux droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus et son article 3 garantit à tous le libre exercice des cultes.

Lors de l’ouverture, Dr. Heiner Bielefeldt, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion et de conviction et professeur des Droits de l’Homme et des Politiques à l’Université Erlangen de Nuremberg, a soulevé plusieurs questions.

Faisant référence à l’église catholique, l’invité allemand a expliqué le ressentiment de la société envers la liberté de religion. Protéger par la loi la liberté de religion ne voulait-il pas dire que l’homme s’élevait au-dessus de son Créateur? La liberté de religion n’allait elle pas finir dans le relativisme et le laisser aller? Les fondements religieux de toute obligation morale n’allaient-ils pas se trouver balayés?

Toutefois, selon M. Bielefeldt, force est de constater, dans des pays où la liberté de religion est accueillie avec un esprit plus large, la pratique est tout à fait différente. Tel est le cas par exemple en France sur la question du voile, ou en Allemagne sur le débat dernièrement évoqué sur la circoncision, ou plus loin encore en Birmanie où les musulmans sont persécutés, en Egypte où les tensions entre coptes et musulmans ne fait que l’objet de confrontations politisées.

Le 20 juin a eu lieu une rencontre entre experts marocains sur la liberté de religion. Dr. Lahcen Oulhaj, professeur et doyen de faculté, a défendu le sécularisme comme étant une nécessité pour toute évolution socio-économique au Maroc.

De sa part, Dr. Mohammed Madani, professeur à la faculté de Droit de Rabat-Agdal, a souligné l’absence de définition juridique de la notion de religion. Ce qui nécessite un débat pour éviter toute instrumentalisation de la religion.

Dans son intervention, M. Mohammed Amine Ismaili, professeur au département des Etudes Islamique à la Faculté des Sciences Humaines de Rabat-Agdal, a expliqué que la liberté de religion repose sur l’identité de chaque individu, quelque soit l’appartenance religieuse ou ethnique. Car seule l’oppression religieuse mène à la déformation de l’identité.

Dr. Mohamed Doukkali, professeur de philosophie à la Faculté des Sciences Humaines de Rabat, a de son côté abordé le sujet de point de vue philosophique. Selon M. Doukkali, la liberté de religion n’est ni un état d’âme ni un statut et que le rapport à la liberté a constamment été compliqué. De ce fait elle a toujours été considérée comme ‘fabrique de problèmes’. C’est l’histoire des croyances qui le prouve : chacun croit que l’autre a tort.

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Liberté-religion_19-03-2013_Rabat KAS Rabat

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