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Séminaire

Politique étrangère et Droit international

Colloque

La Konrad-Adenauer-Stiftung(KAS) et l´unité de recherche organisent un colloque sur les « Politique étrangère et Droit international » et ce, le 27 et 28 avril 2016 à la faculté de Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis.

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Détails

En effet, dans certains pays arabes, notamment en Tunisie, en Egypte et en Libye, les soulèvements populaires ont abouti au renversement des régimes dictatoriaux en place et ont mené à des transitions politiques et institutionnelles jalonnées de difficultés et d’incertitudes.

Dans cette région arabe en ébullition, le jeu des puissances étrangères, mondiales et régionales, n’est pas absent. Au contraire, il a été et il est encore très présent.

Dès 2011, les puissances occidentales, les Etats-Unis d’Amérique, relayés par l’Union Européenne et les forces de l’OTAN ont soutenu les révoltes arabes ainsi que les transitions qu’elles ont engendrées. Ce soutien, essentiellement politique, diplomatique et économique, a pu même être militaire dans les cas Libyen et syrien. L’engagement de certains Etats peut être étudié sous l’angle et à l’aune de leurs intérêts et objectifs stratégiques respectifs dans la région (sécuritaires, énergétiques, économiques, …).

Le cas de l’Ukraine révolutionne le droit international et l’état des relations internationales. Le poids de la Russie est de plus en plus marquant; de même que celui de la Turquie et de la Chine.

La situation toujours conflictuelle en Syrie, en Iraq, en Libye, au Yémen, etc. pousse à se poser des questions autour des rapports que peut entretenir le droit international avec la politique étrangère.

Le rapprochement entre ces deux derniers n’est pas si curieux. Alors que le premier est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les sujets internationaux essentiellement les Etats. La seconde peut être définie comme étant l'action menée par un État en vue d'établir des relations diverses avec d'autres États, de coopération internationale, commerciales, diplomatiques et militaires, etc.

Sauf que cette définition semble être dépassée, on parle aujourd’hui pas seulement d’une politique étrangères, mais de plusieurs politiques étrangères, pas seulement à l’échelle nationale, mais aussi régionale.

De surcroit, il n’y a pas qu’une seule politique étrangère. Il y a autant de politiques étrangères que d’Etats et au sein d’un même Etat les politiques étrangères se multiplient selon les domaines (droit humanitaire, droits humains, droit de l’environnement, etc.). Reste qu’il existe des fondamentaux de chaque politique étrangère.

Ce colloque, tout en cherchant à discerner la notion de « politique étrangère » à l’aune du développement du droit international, tend à clarifier ce lien beylical qui les unis, tout en mettant l’accent sur les problématiques nouvelles et les questions actuelles de la scène géopolitique internationale. Depuis l’apparition de l’Etat moderne, passant par l’interdiction du recours à la force, jusqu’à « la guerre contre le terrorisme » ce rapprochement ne cesse de se renforcer.

Cette dialectique résume les liens entretenus entre les deux composantes du titre de notre colloque :

Le droit international est l’outil principal de la politique étrangère et celle-ci pourrait être un facteur de sa consolidation.

Néanmoins, il arrive parfois que le droit soit une entrave à la politique étrangère et que cette dernière soit un élément de sa déstabilisation.

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Lieu de l'événement

Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis

Contact

Dr. Hardy Ostry

Dr

Head of the USA office (in preparation)

hardy.ostry@kas.de

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Partenaire

L'Unité de Recherche en Droit International et Juridictions Internationales et Droit Constitutionnel Comparé (URDIJIDCC)