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La condition féminine en Tunisie a bénéficié depuis l’indépendance et l’instauration de la Ré-publique de plusieurs avancées. Le statut de la femme s’est consolidé, par touches succes-sives que ce soit sur le plan juridique avec la promulgation du code du statut personnel (CSP) le 13 août 1956, révolutionnaire en son temps, qui a donné aux femmes tunisiennes un statut inédit dans le monde musulman à cette époque. Ainsi que, sur le plan des conventions inter-nationales, la majorité des pactes internationaux ont été ratifiés par l’État tunisien depuis 1957. Le courant réformiste et féministe régulier a toujours marqué l’histoire tunisienne, dernièrement la loi fondamentale de lutte contre les violences exercées sur les femmes est entrée en vigueur depuis le mois de janvier 2018.

Le poids des traditions dans le pays, la difficulté de changer les mentalités, et toutes les formes de conservatismes qui persistent, incitent à la vigilance quant à un probable retour en arrière en matière de droits pour les femmes.

Est-ce que les acquis de la femme tunisienne sont irréversibles ?

Est-ce que l’arsenal juridique suffirait à protéger ces acquis ?

Quelles sont les nouvelles avancées nécessaires afin de sanctuariser le parcours de la femme tunisienne vers l’égalité ?