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Séminaire

L’avenir des transports publics en Tunisie

Séminaire

Dans le cadre de la série d'activités sur quelle Tunisie dans 10 ans, la Konrad-Adenauer-Stiftung(KAS) et l'ITES organisent un séminaire sur l'avenir des transports publics en Tunisie et ce, vendredi 13 mai 2016 à l'hotel Regency Gammarth.

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Détails

Le secteur du transport public contribue à l’amélioration des conditions de vie des citoyens en satisfaisant les besoins de transport des habitants tout en préservant le pouvoir d’achat du citoyen.

Ainsi, le secteur du transport public contribue, à travers ses divers modes (routier, ferroviaire, etc…) au désenclavement des zones intérieures, à l’intégration des différentes régions du pays et au renforcement de leur complémentarité. C’est un secteur en dynamique permanente qui est lié aux besoins quotidiens du citoyen et à l’économie nationale. Le transport public peut être considéré comme un paramètre de développement des Nations et de leur ouverture au monde.

Ce secteur joue, de surcroît, un rôle social très important, particulièrement à travers le transport urbain des élèves et des étudiants.

Le transport public des passagers englobe le transport public collectif et le transport non régulier des personnes (taxi, louages et transport rural).Alors que le transport public collectif est assuré par des entreprises publiques et privées. Quant au secteur Public, douze sociétés régionales et deux sociétés nationales assurent annuellement le transport d’environ 900 millions de passagers en milieu urbain. Le transport scolaire représente environ 54% du total des passagers, ce taux dépassant les 80% pour certaines sociétés régionales de transport.

Les revenus issus du transport scolaire, qui bénéficie d’une remise de 90%, ne constituent que 17.8% du total des revenus de l’exploitation. Ceci amène l’Etat à compenser les déficits des sociétés de transport. À cet égard, les compensations ont atteint les 415 millions de dinars en 2015.

Le secteur Privé par contre comprend 5 entreprises privées dont 4 ont conclu avec l’Etat des contrats de concessions afin d’exploiter un ensemble de lignes de transport urbain et régional. La cinquième entreprise a conclu un accord de partenariat avec la Société Nationale de Transport Interurbain (SNTRI). L’intervention privée dans le domaine de transport public reste, jusque-là, limitée.

Diagnostic de la situation actuelle du secteur de transport public:

Ce secteur vital et sensible a connu, au cours des dernières années, un grand recul au niveau de la qualité des services fournis (retards et délais d’attente importants, manque de l’offre, embouteillage, etc.), induisant des effets négatifs sur le confort des usagers.

Dans ce cadre, le Ministère œuvre, à travers ses programmes à court et à moyen terme, à limiter ces dysfonctionnements et à réaliser les changements qualitatifs nécessaires pour améliorer le niveau des différents modes de transport public afin d’améliorer les conditions de vie du citoyen.

Le secteur du transport public souffre d’une crise structurelle aigue qui s’est accentuée pendant ces dernières années, dictant une meilleure coordination des efforts des différents intervenants.

Concernant les principales problématiques du transport public routier, on peut dire que la faiblesse de la part du transport public urbain par rapport à l’ensemble des transports est actuellement 30% contre 68% en 1977 (dans le Grand Tunis). En effet, on remarque une certaine détérioration au niveau des services du transport public due, essentiellement, à l’acquisition d’un nombre insuffisant de bus, a causé par la suite une diminution importante de l’offre. Actuellement, le nombre de bus est de 2900 contre 4000 en 2010,

La détérioration concerne également l’état des véhicules et des taux de disponibilité en chute allant de 87% en 2010 à 70% actuellement. Elle concerne aussi la situation financière de la quasi-totalité des entreprises de transport public. Ceci est dû à :

•La non-augmentation des tarifs,

•L’augmentation des coûts, notamment les hydrocarbures et les salaires,

•L’augmentation du phénomène de la « resquille »,

•Le phénomène du transport informel.

Cette situation a généré l’accumulation de pertes estimées à 920 millions de dinars, et l’accumulation des dettes envers les fournisseurs et l’Etat atteignent les 820 millions de dinars à la fin de l’année 2014 :

•La non mise en œuvre de la politique de financement des services du transport public urbain des personnes (loi N°33-2004 portant organisation des transports terrestres),

•L’octroi d’un grand nombre d’autorisations pour le transport non régulier des personnes contrairement aux orientations de l’Etat visant à encourager le transport public collectif.

Concernant le réseau du transport ferroviaire interurbain, il est en recul. On distingue l’interruption de l’activité de quelques lignes dont la ligne 11 Kalâa Soghra – Kasserine, ligne de Tunis, Tabarka (la partie : Mateur, Nefza, Tabarka) et aussi l’isolement des quelques régions de l’intérieur et du sud.

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Lieu de l'événement

Hotel Regency

Contact

Dr. Hardy Ostry

Dr

Head of the USA office (in preparation)

hardy.ostry@kas.de
Contact

Olfa Béji

Portrait Olfa Beji

Chargée de Programme pour la Tunisie

olfa.beji@kas.de

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Partenaire

Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES)