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Le mot patrimoine trouve son origine dans la langue latine "patrimonium", signifiant héritage transmis dans le domaine familial. Il est devenu à partir des années 1970 synonyme d’"héritage des productions humaines à caractère artistique". Avec l’élargissement du concept de patrimoine, il ne s’agit plus de classification ou d’action ponctuelle de sauvegarde, mais, plutôt d’une gestion dynamique et territoriale globale. Devenant un enjeu socio-économique, voire un enjeu politique important, le patrimoine est géré suivant une législation stricte, par des institutions appropriées.

En Tunisie, depuis sa création en 1993, l’Institut National du Patrimoine (INP), fort du code du patrimoine (1994) a beaucoup contribué à la valorisation du fonds patrimonial, réussissant à faire élire pas moins de huit sites au niveau de patrimoine mondial de l’UNESCO, y compris un site naturel et à promouvoir quelque 75 sites archéologiques.

Toutefois, les circuits touristiques demeurant côtiers pour l’essentiel, un grand nombre de sites de grande valeur situés à l’intérieur du pays, en sont encore exclus. Ce qui pose le problème de l’exploitation de la richesse patrimoniale locale au sein de programmes de développement régional durable, que ce soit dans le cadre de l’activité touristique ou en dehors de ce secteur.

Prendront part et discuteront des sujets suivants: «Le patrimoine archéologique d'El-Jem, pour une meilleure intégration dans le dé-veloppement régional», Dr. Hajer Bargaoui; « L’équation patrimoine et développement régional à travers la recherche universitaire et l’action de la société civile », Pr. Mounira Chapoutot, « Le rôle du festival local dans le développement touristique », Dr. Aroussia Ben Smida, « Patrimoine local et défi du développement régional : le cas de Kasserine », M. Hamad Ghodhbani, « La politique culturelle: Proposition de mise en valeur d’un site archéologique. Le cas de Thuburbo Maius »,Dr. Thouraya Beb Baaziz, « Les villages du Jebel Bargou et le développement rural », Dr. Jihad Souid.