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Le développement anarchique de l’habitat, l’étalement urbain ou encore les différences au niveau de l’aménagement de la ville posent aujourd’hui, des problèmes environnementaux épieux que les décideurs tunisiens doivent résoudre. Ces défis difficiles doivent également être relevés par le citoyen, concerné de près par l’amélioration et la sauvegarde de l’environnement en milieu urbain. Les villes, à fortes activités individuelles, sont quant à elles confrontées à la gestion du problème des déchets nocifs à la santé.

Depuis 1970, les institutions nationales, ont constitué le cadre dans lequel a été menée la politique de sauvegarde de l’environnement dans le milieu urbain à l’instar de l’ONAS, crée en 1974; L’ANPE, fondée en 1988; le ministère de l’environnement et du développement durable; la FODAP, né en 1992; L’APAL apparue en 1995; le CITET, fondé en 1996 et l’ANGED établie en 2005.

La politique de l’environnement quant à elle, s’est toujours appuyée sur un arsenal juridique ainsi que sur un processus de mondialisation avec, notamment, un ancrage aux programmes des Nations Unies lors du sommet de Rio en 1992, en occurrence avec l’adoption de l’Agenda 21.

Certaines réussites dans le démarrage de quelques programmes dans le cadre du développement durable ne doivent pas aveugler sur les problèmes persistants de l’environnement urbain. Les initiatives réalisées par le pouvoir centralisé sont insuffisants parce qu’elles empruntent des pratiques à des pays étranger sans tenir compte des enjeux locaux.

Afin d’assurer, aujourd’hui, la pérennité des diverses stratégies de développement en milieu urbain, il va falloir recourir à une bonne gouvernance local et à l’écocitoyenneté.