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"La problématique de remise en cause de l'Ordre constitutionnel en Afrique: quels risques pour la démocratie ?", c'est le sujet au centre des préoccupations de la Fondation Konrad ADENAUER lors d'un colloque qui s'est ouvert le 10 août dernier au Relax Hôtel de Ouaga. Ont été conviés à cet important rendez-vous d'échanges les différents acteurs de la société civile ouest africaine, partenaires de la Fondation. La cérémonie d'ouverture a été présidée par son Excellence Monsieur Ulrich Hochschild, Ambassadeur de la République Fédérale Allemande près le Faso. Il faut dire que l'organisation de ce séminaire intervient dans un contexte tout particulier au Burkina, marqué par une problable modification de l'article 37 de la constitution, ce qui aurait pour effet, de permettre au Chef d'Etat actuel de briguer un nouveau mandat. Le Représentant Résident de la Fondation Konrad ADENAUER a quant à lui tenu à préciser qu'il n'est pas dans les intentions de son institution de donner des conseils à quiconque, mais de susciter des réflexions qui permettraient aux animateurs de la société civile d'apporter une contribution utile à l'édification de véritables Etats de droit en Afrique. Notons que la fin des travaux a été sanctionnée par une importante déclaration faite par les participants. A travers celle-ci, ils "condamnent fermement tout coup d'Etat, mode anticonstitutionnel de prise de pouvoir", réaffirment leur attachement à ce que "les réformes constitutionnelles doivent aider à l'amélioration de la qualité de la démocratie, viser la consolidation de l'Etat de droit et la primauté de l'intérêt général.