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L’instabilité de la sous-région a été cristallisée ces derniers temps avec les événements récents dans le nord du Mali, une zone reconnue par tous comme le symbole de la fragilité ouest-africaine. Face au phénomène omniprésent et multidimensionnel de l’insécurité, les Etats ont la responsabilité de redynamiser les secteurs nationaux de sécurité, mais aussi de renforcer la collaboration à l’échelle sous-régionale pour affronter le fondamentalisme religieux.

Le colloque de Bamako qui se tiendra du 20 au 22 novembre 2013 sur le thème « La crise malienne : défis sécuritaires comme conséquences de l’expansion de l’Islamisme en Afrique de l’Ouest » s’inscrit dans ce sens. Ainsi, les représentants des différents pays vont se concerter sur les faiblesses structurelles des Etats qui hypothèquent l’exercice de l’autorité sur l’ensemble des territoires nationaux et qui favorisent les velléités indépendantistes de certaines communautés qui se sentent abandonnées. Ils vont énumérer les grandes menaces, les principaux enjeux et défis sécuritaires liés à la radicalisation religieuse, puis identifier des stratégies communes d’actions visant à renforcer les capacités autonomes et efficaces de protection, adaptées aux nouveaux défis sécuritaires de la sous-région.