Points Clés :
Malgré un engagement collectif lors de la COP28 pour s’éloigner des combustibles fossiles et maintenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C d’ici 2030, le Sud et le Nord global font face à des défis différents, ce qui entraîne des priorités divergentes en matière de mise en œuvre des politiques.
D’un point de vue industriel, économique, commercial et de puissance mondiale, l’Union européenne et l’Afrique subsaharienne se situent à des extrémités opposées du spectre. Ainsi, en 2022, l’UE représentait 14,5 % du PIB mondial, tandis que l’Afrique comptait 33 des 46 pays les moins avancés du monde, principalement situés en Afrique subsaharienne.
Parmi les facteurs freinant les investissements importants dans les initiatives figurent le manque de ressources financières publiques pour financer les infrastructures, ce qui limiterait ensuite l’accès au financement du secteur privé.
La géopolitique des matières premières critiques se manifeste à travers les institutions financières de développement (IFD), les prêts, et les programmes bilatéraux et multilatéraux.
Une mauvaise gestion des entreprises publiques dans les secteurs extractif et énergétique est un problème récurrent dans plusieurs pays et pourrait compromettre les progrès liés aux plans nationaux de transition.
Les investissements et partenariats du secteur privé, comme on le voit avec le cobalt en RDC et le manganèse au Ghana, sont essentiels pour la valorisation des minerais. Toutefois, pour que ces partenariats fonctionnent, les deux parties doivent y trouver un bénéfice mutuel.
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