La liberté d’expression est un droit fondamental garanti par l’État qui va de pair avec la liberté de la presse.  Une liberté non absolue, restreinte par de nombreuses limites et encadrée par une loi organique censée définir et garantir l’exercice journalistique consacrée par la Constitution.                  

Célébrée chaque année le 22 octobre, la Journée nationale de la presse est une occasion pour débattre des conditions d’exercice en Algérie et de discuter du concept même de la liberté d’expression qui a changé depuis le Hirak, sans pour autant trouver son équilibre.

La Fondation Konrad Adenauer et son partenaire l’association des journalistes du Constantinois (AJC) ont offert le jeudi 21 octobre une tribune aux journalistes, universitaires et étudiants en communication pour discuter à bâtons rompus de cette liberté fondamentale, de la démocratie et de ses perspectives. Les deux partenaires ont créé aux journalistes une opportunité de se préparer à la promulgation des textes législatifs et réglementaires nécessaires à l'encadrement de la presse écrite et numérique et de débattre des défis contemporains auxquels est confrontée la liberté d'expression en Algérie.

Ce webinaire a en outre permis aux représentants des médias présents de débattre de la création de conseils de déontologie professionnelle au niveau national et au sein des rédactions et de réfléchir ensemble aux questions rencontrées lors de l’exercice de leur fonction devant l'application des normes liées à la liberté d'expression. Mais avant tout de Recueillir les propositions relatives au code de l’information actuel en vue de les soumettre à la tutelle lors du débat national auquel l’AJC est convié.