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Après s'être intéressés à la situation de la Tunisie et en avoir dressé un état des lieux sur le plan économique, social, politique, religieux et sécuritaire, la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et l'Observatoire arabe des Religions et des Libertés (OaRl) traiteront du contexte géopolitique dans lequel s'inscrit le processus de transformation tunisien, en s'interrogeant plus particulièrement sur l'impact de ce dernier sur le pays.

L'avenir de la Tunisie, tributaire des évolutions de la situation régionale, impose qu'on se penche sur l'évolution de ses voisins et notamment sur la Libye et les défis majeurs qu'elle doit affronter depuis 2011: la réussite d'une entente nationale entre les différents belligérants et l'expansion des groupes djihadistes sur son territoire. Cette dernière question amène aussi celle de l'impact de la situation en Syrie, au regard notamment du nombre de Tunisiens partis combattre auprès de groupes affiliés à Al-Quaida ou du groupe Etat Islamique et le problème que pose leur retour.

Au-delà du danger que pose le radicalisme islamiste, la Tunisie doit faire face à d'autres questions, notamment celle du drame humain qui se joue en méditerranée.

Ces différents éléments soulèvent plusieurs interrogations quant aux conséquences sur la Tunisie, mais également quant à l'attitude à adopter face à ces défis pour le pays. La Tunisie peut-elle et doit-elle se coordonner avec ses voisins, le Maroc, l'Egypte et l'Algérie pour y faire face? Ou inversement, la Tunisie a-t-elle intérêt à se tourner vers elle-même?