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Présentations & compte-rendus

Classement des Administrations Tunisiennes

Résultats de sondage

La Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) et le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise (CJD) ont organisé, le 23 mars 2016 à l’Hôtel Paris à Tunis, un petit-déjeuner débat relatif au « Classement des Administrations Tunisiennes : Quelle perception des entrepreneurs ? ».

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Où nous en sommes et où nous voulons aller avec la réforme de l’administration ? Question à laquelle différents participants, jeunes entrepreneures, représentants des ministères et représentants des administrations classées ont essayé de trouver une réponse.

De point de vue du CJD, le dialogue publique/privé ne peut s’établir que dans un climat de confiance et d’écoute, les entreprises restent malgré tout en attente d‘une amélioration d’un climat d’affaire favorable à la compétitivité, à la croissance et à l’emploi. Un climat d’affaire dont la première entrave est l’administration et le blocage administratif.

Les jeunes entrepreneurs ont jugé et évalué, pour la première fois, le travail et le service de l’administration tunisienne à travers une enquête réalisée par SIGMA Conseil.

Cette enquête est effectuée sur 500 petites et moyennes entreprises (PME) réparties sur les différents gouvernorats du pays et dont l’effectif se situe entre 10 et 200 salariés. Elle s’est aussi basée sur trois variables : d’abord l’importance des administrations pour les PME, ensuite la fréquentation des administrations par les PME et enfin la satisfaction des PME à l’égard des administrations.

Le classement donné par la variable satisfaction des PME à l’égard des administrations a pu montrer que : "globalement 60% des entreprises sont satisfaites des prestations des administrations, alors que 36% d’entre elles sont insatisfaites", a affirmé Hassan Zargouni, Directeur Général de Sigma Conseil.

A l’issue de cette présentation, les représentants des différents ministères ont expliqué que l’administration, consciente de ses lacunes, tend à se réformer mais manque d’occasions pour communiquer sur les réformes qu’elle entreprend.

Les jeunes entrepreneures, de leur part, ont jugé que l’administration tarde à appliquer les réformes, qu’il n’y pas de feuille de route claire impliquant l’ensemble des ministères et que les réglementations ne sont pas actuelles. Ils ont cité les problématiques de l’administration à savoir la problématique de l’identifiant unique et la problématique de résistance aux changements.

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Classement des Administrations Tunisiennes : Quelle perception des entrepreneures KAS/CJD

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