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Investissement : Etat des lieux un an après l’entrée en vigueur du code et les perspectives pour la relance

de Imen Nefzi
Investissement : Etat des lieux un an après l’entrée en vigueur du code et les perspectives pour la relance.

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Des entrepreneurs et des représentants de gouvernement se sont réunis le 08 mars 2018 à Tunis autour d’un déjeuner débat parlant d'Investissement un an après l’entrée en vigueur du code ainsi que les perspectives pour la relance économique.

Organisé par la KAS et le CJD les participants ont pu faire un état des lieux un an après l'entrée en vigueur du code d'investissement et de faire le point sur la situation actuelle de l'investissement en Tunisie, ainsi que sur les perspectives de la relance économique à travers la vision et les attentes des différentes parties prenantes.

La rencontre a commencé par l’intervention de Zouhair Kadhi, directeur général de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITEQ), qui a présenté quelques chiffres sur la situation économique en Tunisie en indiquant que le problème est principalement lié au ralentissement de la croissance économique et que tout le reste en est la conséquence, la croissance moyenne depuis 2010 est de 1.5% avec une perte de 3 points par rapport à la période précédente. Cette croissance est tirée principalement par la demande intérieure au détriment de la demande extérieure avec un phénomène de déstockage de la part des entreprises ce qui montre un manque d’investissement depuis 2015 et qui s’amplifie.

En effet, les entrepreneurs soutiennent le caractère libéral de code d’investissement tout en attirant l’attention sur l’urgence de promulguer les textes d’application. Mais seul ce caractère libéral du code n’est pas suffisant en présence d’autre loi non libérale à savoir le code du travail, la règlementation de change etc… Les jeunes dirigeants ont exprimé que les entreprises travaillant à l’export sont toujours confrontés à des problématiques liées aux importations pour produire localement surtout au niveau des procédures douanières. Un des problèmes qui bloque les PME est le financement avec le secteur bancaire et qu’il est urgent de trouver des solutions. Ils ont indiqué aussi qu’il est prioritaire de maintenir et restructurer les entreprises existantes puis passer à la création de nouvelles entreprises et qu’il y a une instabilité qui ne permet pas au chef d’entreprise d’avoir des prévisions et une vision à long terme.

Samir Bachoual, représentant de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation API, a présenté quelques chiffres issus d’un sondage fait par l’API : 80% des PME ont mis deux ans pour concrétiser leurs projets, les 20% restant plus de deux ans, 44% des PME subissent la lourdeur administrative et 88% ne s’attendent pas à une amélioration avec le nouveau code d’investissement dont 60% qui n’ont pas d’idée sur ce code.

Quant à Eymen Erraies, Conseiller auprès du ministre du développement, de l'investissement et de la coopération internationale, a déclaré qu’on est dans une situation où on a la chance de changer la Tunisie, il faut se focaliser sur la vision. Concernant le code, c’est une loi plus simple, plus libre et plus équitable et d’une meilleure gouvernance.

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25 février 2016
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