Cet événement scientifique international s’est caractérisé par la participation de Monsieur Mounir Bensalah, secrétaire général du Conseil National des Droits de l’Homme qui a pris part à la séance d’ouverture en tant que keynote speaker, a apporté un éclairage sur la problématique centrale du colloque, en soulignant l’importance de la dimension culturelle dans les projets de modernisation et de démocratisation au Maroc et dans la région magrébine.
Les travaux de ce colloque, qui a réuni des chercheurs de renom venant de l’Algérie, la Tunisie, le Royaume Uni, l’Egypte, l’Allemagne, l’Espagne et du Maroc, ont étés divisés en deux parties : La partie académique qui a été exclusivement dédiée à la présentation de papier de recherche qui seront publiés dans le cadre d’un ouvrage collectif, et la partie réservée au débat public à laquelle plusieurs figures du champ politique partisan et associatif marocain ont été invités pour débattre de la problématique du colloque.
Concernant le volet académique du colloque, six panels ont été organisés tout au long des trois premières demi-journées. Les présentations des intervenants ont essayé de diagnostiquer et de faire l’état des lieux des différents changements et mutations qu’a connu l’Afrique du Nord depuis 2011 :
Valeurs, élites et institutions politiques en Afrique du Nord.
Médias, société et valeurs démocratique en Afrique du Nord post 2011.
Valeurs, religion et légitimité politique en Afrique du Nord.
Statut de la femme et des jeunes dans un contexte de démocratisation
Résilience autoritaire Vs changement démocratique : Cas pratiques.
La deuxième partie du colloque qui a été réservée aux acteurs politique et associatifs, a connu la participation de représentants de la plupart des composantes du spectre politique et du champ associatif marocain. Ce débat entre leaders politiques et acteurs de la société civile s’est axé autour de deux questions principales, à savoir la place des partis politiques ainsi que celle des associations dans le processus de changement politique au Maroc. Le débat qui a réuni des leaders du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), du Parti de la Justice et du Développement (PJD), de Jamaat Aladl Walihssan, de l’association Qadimoun, du Forum Alternatives du Sud (FMAS), et l’association Al Mizan dirigé par un ex salafiste, a porté notamment sur le rôle des partis politiques et des acteurs de la société civile dans la promotion des valeurs démocratiques dans le contexte des mutations profondes que connait le système de valeurs dans la société marocaine.
Enfin, au cours de la séance de clôture, les participants se sont mis d’accord sur l’importance de publier les travaux présentés au cours du colloque.