À juste titre, alors que la Russie a pris la présidence du Conseil de l'Arctique en mai 2021, KAS Canada présente cette nouvelle étude. Cette étude Franco-Allemande est un bon exemple de coopération intra-UE sur des questions futures importantes pour tous les membres de l'OTAN.
La Russie et la Chine sont poussées par la pression politique intérieure et le désir d'être reconnues comme des acteurs mondiaux. Les deux États reconnaissent des intérêts mutuels dans la région arctique – le développement par la Russie des régions septentrionales de son pays, la Chine pour l'exploitation de ses ressources et de nouvelles lignes de collaboration militaire.
La Russie utilisera sa présidence du Conseil de l'Arctique pour accroître son influence en offrant des programmes scientifiques par le biais de portes ouvertes et a l'intention de coopérer avec des institutions scientifiques étrangères. Jusqu'à présent, la diplomatie scientifique a été couronnée de succès pour la Russie et la Chine. La coopération entre la Russie et la Chine permettra à chaque pays de contrebalancer les puissances occidentales dirigées par les États-Unis et leur influence en matière d'affaires stratégiques et de droit international tant que l'entente se poursuivra. La Russie et la Chine continueront d'être à la fois Janus-face en ce qui concerne le droit international et comme d" autres puissances montantes de l'histoire, la Chine s'étend maintenant au-delà de ses frontières.
Les régions polaires, les grands fonds marins et l'espace extra-atmosphérique sont les "nouvelles frontières stratégiques" de la Chine, des zones d'importance stratégique dont la Chine tirera les ressources pour devenir une puissance mondiale. En un peu plus d'une décennie, la Chine est passée d'un petit acteur dans l'Arctique et l'Antarctique à un acteur majeur. La Chine est maintenant membre d'un club unique de nations, les Puissances polaires.
Il est clair que le Canada a un intérêt direct à la façon dont l'OTAN traite la menace que la Russie fait peser sur la région arctique. Le Canada et les États-Unis explorent déjà des arrangements pour améliorer ou remplacer le réseau radar du Système d'alerte du Nord dans l'Arctique, qui offrait une capacité d'alerte rapide critique contre une éventuelle incursion russe dans l'espace aérien nord-américain. Néanmoins, la Russie pose un défi qui nécessitera une réponse multinationale avec d'autres pays de l'OTAN.
La Russie et la Chine sont poussées par la pression politique intérieure et le désir d'être reconnues comme des acteurs mondiaux. Les deux États reconnaissent des intérêts mutuels dans la région arctique – le développement par la Russie des régions septentrionales de son pays, la Chine pour l'exploitation de ses ressources et de nouvelles lignes de collaboration militaire.
La Russie utilisera sa présidence du Conseil de l'Arctique pour accroître son influence en offrant des programmes scientifiques par le biais de portes ouvertes et a l'intention de coopérer avec des institutions scientifiques étrangères. Jusqu'à présent, la diplomatie scientifique a été couronnée de succès pour la Russie et la Chine. La coopération entre la Russie et la Chine permettra à chaque pays de contrebalancer les puissances occidentales dirigées par les États-Unis et leur influence en matière d'affaires stratégiques et de droit international tant que l'entente se poursuivra. La Russie et la Chine continueront d'être à la fois Janus-face en ce qui concerne le droit international et comme d" autres puissances montantes de l'histoire, la Chine s'étend maintenant au-delà de ses frontières.
Les régions polaires, les grands fonds marins et l'espace extra-atmosphérique sont les "nouvelles frontières stratégiques" de la Chine, des zones d'importance stratégique dont la Chine tirera les ressources pour devenir une puissance mondiale. En un peu plus d'une décennie, la Chine est passée d'un petit acteur dans l'Arctique et l'Antarctique à un acteur majeur. La Chine est maintenant membre d'un club unique de nations, les Puissances polaires.
Il est clair que le Canada a un intérêt direct à la façon dont l'OTAN traite la menace que la Russie fait peser sur la région arctique. Le Canada et les États-Unis explorent déjà des arrangements pour améliorer ou remplacer le réseau radar du Système d'alerte du Nord dans l'Arctique, qui offrait une capacité d'alerte rapide critique contre une éventuelle incursion russe dans l'espace aérien nord-américain. Néanmoins, la Russie pose un défi qui nécessitera une réponse multinationale avec d'autres pays de l'OTAN.