Face aux plus de 600 partis dans le pays, on ne peut pas reprocher aux Congolais d’être apolitiques. Cependant, ce nombre élevé pose des problèmes au système parlementaire. Qui plus est, la majorité des partis congolais ne ressemble pas à l’image des institutions démocratiques. Un déficit idéologique, structurel et démocratique, la majorité d’eux ne servent qu'à aider leurs présidents à obtenir un mandat. Alors que les députés nationaux ont considéré un seuil de 3 % avant les dernières élections, ils ont fini par le réduire à 1%.
En collaboration avec le Ministère du Genre, Famille et Enfant et l’ONG locale « R2Congo » qui s’occupe de l’appui des femmes et de la jeunesse, la Fondation Konrad Adenauer (FKA) a organisé un séminaire sur le rôle des partis politiques. 40 jeunes Kinois de différents partis politiques et groupement ont participé à l’activité qui commençait avec des exposés sur la base juridique et les conditions nécessaires, à savoir le programme, l’appartenance et la registration. L’exposé de l’ancien Ministre pour la Santé et et actuel député national, Félix Kabange Numbi, a servi d’approfondir les connaissances acquises et fourni un exemple d’une carrière d’un jeune politicien. Au deuxième jour du séminaire, le député national de l’opposition, Albert Fabrice Puela, a raconté ses expériences.
Après le travail en groupe, les participants ont restitué les résultats : Plusieurs ont critiqué que la majorité des mandats restait dans les mains de quelques familles. D’autres ont évoqué qu’il est mieux de finir d’études solides en droits ou économie avant de se lancer dans une carrière politique et qu’il est possible de s’impliquer sans faire de la politique une profession.