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Dans le cadre de sa politique d’accompagnement du Maroc en matière d’insertion professionnelle, la Fondation Konrad Adenauer, bureau de Rabat, a organisé le 15 décembre 2016 en collaboration avec l’AGEF, bureau national, une dîner-débat sur le thème : « Code de Travail : quelles réformes du texte à la lumière des apports de la jurisprudence et de la pratique ? ».

Ont participé à cette rencontre, Mr Abdellah Chenguiti, Président de l’AGEF Nationale, Mr Aziz El Aidi, Chef de projet au sein de la KAS au Maroc, Mr Mehdi Rais, Coordinateur de projet au sein de la KAS Maroc. Cet événement s’est caractérisée par la participation de plusieurs intervenants académiques, juristes et praticiens notamment Maitre Abdellah Zaam, Président de Chambre à la Cour d’Appel de Casablanca, Dr. Youness El Ayachi, Président du Bureau régionale de Rabat de l’Alliance des Magistrats du Maroc, Dr. Mohammed Dawdi, Président de l’Association marocaine des Inspecteurs du Travail, Maitre Mhamed Segame, Avocat au Barreau de Casablanca, M. Hicham Zouanat, Directeur des ressources humaines, Communication et Relations Publiques NABC, Président Commission Emploi et Relations Sociales à la CGEM ainsi que le modérateur de la rencontre Dr. Mohamed Korri Youssoufi, Professeur de l’Enseignement Supérieur, Juriste Conseil.

Cette rencontre, s’étant déroulée au four seasons Hôtel, s’est caractérisée également par la participation de plusieurs cadres, Haut fonctionnaires et Directeurs des ressources humaines de plusieurs grandes entreprises marocaine et étrangère.

Cet événement a été l’occasion d’effectuer une analyse approfondie sur l’impact du Code de Travail depuis son entrée en vigueur en 2014. En effet, les intervenants ont établi une rétrospective de la situation professionnelle au Maroc avant l’application du Code de Travail, puis ils ont examiné les rapports professionnels post-2004. Ces derniers ont constaté une nette amélioration des relations professionnelles et juridiques entre les entreprises et leurs salariés, en particulier dans le secteur privé.

Néanmoins, plusieurs participants ont relevés des insuffisances juridiques existantes dans le Code de Travail qui portent atteinte aussi bien aux droits et devoirs des salariés qu’aux obligations et droits des patrons et entreprises. C’est la raison pour laquelle les intervenants ont insisté sur la nécessité d’apporter des interprétations explicatives à plusieurs articles du Code de Travail voire même de réformer certaines dispositions de cette réglementation afin de l’adapter au contexte de développement économique du Royaume et par la même occasion, encourager les investisseurs étrangers à s’implanter davantage au Maroc.

A l’issue des interventions, un échange houleux a animé cette rencontre permettant le partage des idées et d’expérience entre les différents participants.