Détails

La Konrad-Adenauer-Stiftung a organisé le 11 Avril 2012 à Fès, un débat sur « l’innovation dans les petites et moyennes entreprises » ensemble avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

Pendant ce débat, les discussions étaient centrées sur le rôle de l’innovation comme facteur fondamentale pour la compétitivité des entreprises marocaines dans un monde globalisé.

Saad Hamoumi, le vice-président pour les petites et moyennes entreprises, a mis en valeur la coopération de l’économie avec les universités. Le monde académique pourrait, selon Hamoumi, fournir des informations importantes et des indicateurs fiables pour l’économie privée.

Prof. Dr. Ahmed Aboutajeddine de l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah, a souligné pendant son introduction l’importance de l’innovation pour l’économie nationale et la compétitivité d’un pays. La dynamique extrême sous condition de la globalisation demande des entreprises une innovation permanente de leurs produits. À cause de la forte pression de la concurrence, les entreprises sont forcées de mettre sans arrêt en marché des nouveaux produits et designs ainsi que d’accourcir le cycle de développement de leurs produits. Pour maintenir avec cette pression de la concurrence et du temps, les industriels doivent créer une « culture d’innovation » dans leurs entreprises. Pour le facteur de l’innovation, la recherche des informations moyennant des nouvelles technologiques de communication entretemps joue un rôle plus grand que la connaissance des informations disponibles. Dans cette optique, l’université Sidi Mohammed Ben Abdellah, a commencé des recherches sur le thème de l’innovation au moyen des études interdisciplinaires du travail d’équipe.

Soumaya Iraqi, directrice d’innovation, recherche et développement dans le ministère d’industrie, commerce et technologie, a souligné l’importance de l’innovation pour la compétitivité des entreprises marocaines. En même temps, elle a mentionné que le financement de l’innovation n’obtient pas tout de suite un succès au marché du travail, mais il doit être considéré comme investissement à long terme dans l’emplacement du Maroc. C’est le but de son ministère, de faire du Maroc un pays qui innove des technologies et un pays pour des talents à longue échéance. La recherche et le développement dans les universités doivent être utilisés dans cet objectif. En outre, le Centre Marocain de l’Innovation qui était fondé en 2008 par le ministère, aide à soutenir des start-ups innovants. Le Club Marocain de l’Innovation par contre, rassemble des chercheurs, des étudiants et des industriels afin d’établir un meilleur échange d’informations et pour former des groupes de travail et de la recherche pour des projets innovants et durables.

Guillaume Perocheau d‘ISEN-Toulon a abordé l’importance des compétences non-techniques et de la créativité comme fondements pour la capacité de l’innovation. En plus il a présenté le programme « La Cantine » à Toulon. La cantine est un projet qui est organisé selon le concept de co-working venant du Silicon Valley. Il offre un espace pour les chercheurs, industriels, les directeurs du projet ou les gens engagés, qui individuellement, veulent mettre un projet ou un start-up sur pied, en s’organisant dans des groupes de travail ou en échangeant tout simplement des idées.

Marc Marchador du Centre pour le Développement Technologique et Industriel (CDTI) a parlé de la coopération marocaine-espagnole dans le domaine de l’innovation et du transfert de technologie. Le CDTI comme administration espagnole publique, collabore avec l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) depuis 1998 dans cette branche. Marchador, a mentionné aussi l’importance des investissements étatiques dans la recherche et le développement. Le Maroc place seulement 0,5 pour cent de son produit intérieur brut dans la recherche et le développement ; ce résultat lui attribue un classement très bas.