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L’objectif de cette évènement était d’identifier des principes pour une bonne gestion d’entreprise orientée vers des valeurs ainsi que discuter leur applicabilité au contexte arabe. Des étudiants allemands et arabes du domaine « entrepreneuriat social » et des étudiants marocains de la licence d’excellence de l’université Mohammed V Rabat-Agdal y ont aussi participé. Dr. Günther Beckstein, ancien Premier Ministre de l’État libre de Bavière ainsi que Dr. Rainer Hermann, rédacteur du journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ) étaient les intervenants clés.

M. BECKSTEIN a accentué l’importance d’identifier et d’employer des valeurs globales pour une bonne gestion d’entreprise. Soit pour les économies nationales, soit pour l’économie mondiale une éthique d’entreprise qui est applicable universellement est essentielle pour éviter des nouvelles crises comme la faillite du banc « Lehman Brothers » en 2008 ainsi que pour imposer une compétition loyale au lieu de corruption. Comme déjà l’ancien chancelier et ministre d’économie allemand, Ludwig Erhard, à constate, une économie saine cible toujours autant la prospérité et le bien-être que le profit.

Selon M. HERMANN, qui est le rédacteur économique et spécialiste du Moyen-Orient du FAZ, des entreprises pourraient jouer un rôle social très important pour l’Allemagne et le monde arabe. En Allemagne, ce sont en particulier les petites et moyennes entreprises (PME) qui remplissent leur fonction socio-économique comme « champion clandestine ». Celles-ci créent une grande quantité des emplois tandis que les grandes entreprises multinationales rationaliseraient beaucoup de travail. En plus, les PME sont souvent plus ancrées dans leur région domestique et montrent donc plus d’engagement social pour l’essor ainsi que pour le développement de leur région. C’est pourquoi les PME sont plus capables de se concentrer sur une gestion durable et longue-terme alors que les grandes entreprises sont forcées de réaliser des profits immédiats pour éviter une baisse des actions.

Frank GOTTHARDT, Public Affairs Manager de la Merck Group, a souligné l’importance des valeurs et principes pour la pratique. Il a nommé le courage, la responsabilité, le respect, l’intégrité, la transparence et un certain degré de goût du risque comme valeurs principales pour la direction de l’entreprise. Il a pris pour exemple l’engagement et les investissements du Merck en Afrique, effectués même si le continent africain ne représente pas toujours un marché lucratif. En plus, Merck soutient un programme de dons en coopération avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour mettre disponible des médicaments de base.

Le directeur général de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie (AHK) au Maroc, Marco WIEDEMANN, a dépeint le rôle qui la Chambre joue pour la promotion des investissements et des activités entrepreneuriales allemandes à l’étranger. En somme, il y a environ 140 représentations de l’AHK à l’échelle mondiale qui remplissent trois fonctions essentielles : le soutien de l’export allemand, la représentation officielle de l’économie allemande à l’étranger et la mise en disposition des différents services. L’AHK est bien placé pour mettre en contact des entreprises allemandes avec des entreprises locales. Au Maroc, l’AHK a fondé, par exemple, un programme pour aider des start-ups. Sur toutes les start-ups ayant lancés seulement 12% étaient gérés par des femmes encore que le taux de réussite soit au-dessus de la moyenne dans ce cas.

En Allemagne même, il y a un énorme réseau des Chambres d’Industrie et Commerce, qui régulent l’autogestion de l’économie allemande ainsi que la représentation des intérêts de l’économie régionale envers les milieux politique, administrative et publique.

Ensuite, les participants de l’atelier ont discutés les défis pour la région MENA dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’esprit d’entreprise. En général, des problèmes comme le clientélisme et la manque de la compétition dans la région arabe ont étés critiqué. En ce qui concerne l’attribution des postes dans une entreprise ou bien l’administration publique le lien familial est souvent plus important que la qualification d’un candidat.

Prof. Dr. Wafa El Garah de l‘école de commerce et administration de l’université Al-Akhawayn a souligné qu’il faut enthousiasmer les jeunes marocaines pour une création des entreprises ainsi que mettre en disposition des crédits pour des nouvelles start-ups. Selon El Garah, les marocaines ont cependant une aversion profonde au risque.

Pour les participants de l’atelier l’empêchement des monopoles du pouvoir et des cartels ainsi que la promotion de l’initiative entrepreneuriale des jeunes est donc la présupposition pour la modernisation et la démocratisation de la région MENA. Dans ce cadre la transmission de l’éthique et des valeurs ainsi que des capacités pratiques pour la gestion jouent un rôle important. Le Maroc, par exemple, doit reformer son système de formation et d’éducation car celui-ci se concentre seulement sur la transmission de savoir et néglige les « soft skills ».

Selon el Garah l’université Al-Akhawan prend soin de transmettre des « soft skills » et des capacités de communication ainsi que de animer l’engagement sociale de ses étudiants. L’université cible à élever des « personnalités dirigeantes éthiques ». L’université Al-Akhawayn est la seul institution d’haute éducation anglophone privée au Maroc, qui se modèle sur le système d’éducation américaine.

En conclusion, les participants ont identifiés l’importance des « soft skills » pour le succès professionnel. Tandis que « hard skills » peuvent être appris rapidement, la transmission des « soft skills » ainsi que des valeurs éthiques et l’intelligence sociale et un processus à long terme.