Développement, Démocratie et Droits de l’Homme dans un Contexte de Crise : Cas de l’Afrique du Nord - Bureau de la Fondation au Maroc
Cet événement scientifique international s’est caractérisé par la participation de Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme qui a pris part à la séance d’ouverture en tant que keynote speaker. Mme Bouayach a apporté un éclairage sur la problématique centrale du colloque, en soulignant l’importance de faire du développement une garantie de la protection des droits de l’homme.
Les travaux de ce colloque, qui a réuni des chercheurs de renom venant des pays de l’Afrique du Nord, en l’occurrence l’Algérie,l’Egypte, la Mauritanie, le Maroc, et la Tunisie, en plus de chercheurs Européens du Royaume Uni, de l’Allemagne, de l’Espagne et de l’Italie, ont étés divisés en deux parties : La partie strictement académique qui a été exclusivement dédiée à la présentation de papier de recherche qui seront publiés dans le cadre d’un ouvrage collectif, et la partie réservée au débat public à laquelle plusieurs figures du champ politique partisan et associatif marocain ont été invités pour débattre de la problématique du colloque.
Concernant la partie académique du colloque, cinq panels ont été organisés tout au long des trois premières demi-journées. Les papiers présentés ont essayé d’analyser la manière avec laquelle les pays l’Afrique du Nord ont fait face aux défis sans précédent que leur a imposé la pandemie Covid 19, et l’impact de leurs réponses sur la situation des droits de l’Homme et les perspective de démocratisation dans la région. Les intervennats se sont penché sur l’analyse des différent cas sous les angles d’attaque différents et multidisciplinaires suivants :
Du rapport entre démocratie et développement en Afrique du Nord.
L’impact de la pandémie sur les droits de l’Homme .
Les réponses à la crise Covid 19 en Afrique du Nord : Democratie Versus Autoritarisme.
Impacts géostratégiques de la pandémie sur la région de l’Afrique du Nord
La deuxième partie du colloque qui a été réservée aux acteurs politique et associatifs, a été marquée par la participation de représentants de la plupart des composantes du spectre politique et syndical marocain. Ce débat entre leadeurs politiques et syndicaux s’est axé autour du jugement que les participants pour sur la gestion gouvernementale de la crise, et les alternatives proposées le cas échéant, notamment par les partis de l’opposition. Ce débat a réuni des leadeurs du Parti de la Justice et du Développement (PJD), du Parti de l’Istiqlal (PI), du Parti Socilaiste Unifié (PSU), de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) de l’association Qadimoun.
Enfin, au cours de la séance de clôture, les participants se sont mis d’accord sur l’importance de publier les travaux présentés au cours du colloque et se sont mis d’accord sur le 31 Mars comme délai butoir pour l’envoi de la version finales des manuscrits afin d’entamer le processus de publication.