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Titre unique

Colloque international « les religions dans les democraties »

Un temoignage personnel

A la fin de cette manifestation de deux jours une jeune Tunisienne qui avait répon-du favorablement à l’invitation publique à ce colloque, déclarait publiquement de-vant dans la plénière : « C’est le meilleur colloque auquel j’aie assisté à ce jour ».

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Dès la préparation du séminaire j’ai vite réalisé que la communication sur le thème abordé lors de la rencontre du 25 et 26 juin à l’hôtel Africa – lieu particulièrement propice pour cette conférence internationale vu sa situation à l’avenue Bourguiba, artère promue depuis un certain 14 janvier 2011 au niveau historique de la Bastille – allait briser le mur de son des considérations purement académiques. Je devinais que l’on ne pourrait pas discuter sur la base d’une séparation socialement et consti-tutionnellement établie entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, qu’il ne s’agirait pas d’une simple interprétation juridique des normes. Parallèlement, j’ai pressenti quelque peu l’angoisse du monde tunisien – et bien d’autres mondes en-core – de voir se terminer en un échec catastrophal un des événements les plus beaux jamais vécus par cette nation, la Révolution du jasmin de janvier dernier. Grâce à internet j’ai appris que l’on pouvait, par un simple clic de souris, donner son avis sur les différents articles de la nouvelle constitution et sur la question de savoir si l’article 1 de la constitution tunisienne définissant l’Islam comme étant la religion d’Etat de la Tunisie, devait être maintenu et que de nombreux internautes se prononçaient en faveur du maintien de cet article. Dans l’avion qui m’amène à Tunis je lis dans le quotidien tunisien « Le Temps » que la revue mensuelle Al-Hayât-Takâfiyya plaçait son édition avril-mai 2011 sous le titre « La laïcité et le ca-ractère civil du pouvoir politique : les axiomes et les questions“. L’article mentionne que la quasi majorité des Tunisiens était pour une « démocratie réconciliatrice » des différentes idéologies par rapport aux partis politiques, en favorisant, dans l’ensemble, la culture du dialogue et du rationalisme pour éviter l’anarchie. A ce sentiment aux contours flous de la peur de l’anarchie s’ajoute cette impression qu’Abdelwahab Meddeb, professeur tunisien pour la littérature comparative domici-lié à Paris, exprime dans son livre « PRINTEMPS DE TUNIS – La métamorphose de l´Histoire, éditions Albin Michel, Paris, 2011, p. 54 : « Nous savons que l’islamisme sera présent sur la scène sociale et politique. Là, réside l’enjeu de l’épreuve démocratique ». Il s’affiche publiquement par le mouvement islamiste En-nahda, un parti qui pourtant souligne son adhésion aux principes démocratiques.

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Symposium
25 - 26 juin 2011
Hotel Africa-Tunis
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