La corruption en Tunisie : état des lieux et remèdes - Bureau de la Fondation en Tunisie
Présentations & compte-rendus
Après la présentation du sondage par M. Hassen Zargouni les intervenants ont pris la parole, lors de son intervention M. Chawki Tabib le Président de l’instance nationale contre la corruption a affirmé que la corruption est désormais un fléau national qui risque de nous mener vers un État mafieux. Afin de lutter contre ce fléau il stipule qu’il est impératif d’associer et de responsabiliser les citoyens et de déclarer la guerre contre la corruption qui nous a ramené le terrorisme.
Quant à M. Mohamed Ayedi, le juge au tribunal administratif a affirmé qu’il il est inadmissible qu’il n’y ait pas de suivi des conclusions contenues dans le rapport de la cour des comptes. Le travail mené par le disparu M Abdelfattah Omar qui était prési-dent de la Commission nationale d'investigation sur les faits de corruption et de mal-versation.
Les résultats exposés par cette étude présentent l’image de la corruption telle que perçue par le citoyen. Elle a, par ailleurs, permis de proposer les remèdes possibles afin de combattre ce fléau.
Plusieurs intervenants ont estimé que la guerre doit être déclarée contre la corruption tout autant que contre le terrorisme. Ils préconisent que l’ordre doit revenir dans certaines administrations, il faudra plus de contrôle, plus de transparence et surtout adopter et appliquer la loi. Ils rejoignent également les sondés, en indiquant que c’est le gouvernement en premier lieu qui doit agir, ainsi que la société civile et les pouvoirs législatifs qui doivent se mobiliser pour mettre fin à ces pratiques.
D’après les résultats de l’enquête, les citoyens sont aussi responsables puisque les sondés reconnaissent le recours à la corruption pour régler leurs affaires, affirment que l’application stricte de la loi et le contrôle sont les moyens les plus adéquats pour lutter contre la corruption.
La transition démocratique que connaît Tunisie depuis la révolution, a remis la lutte contre la corruption à la première ligne de ses préoccupations et de ses programmes de réformes.
Les résultats exposés par cette étude présentent l’image de la corruption telle que perçue par le citoyen. Elle a, par ailleurs, permis de proposer les remèdes possibles afin de combattre cette fatalité.