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Wasserstress: Wer wird gewinnen?

von Majida Fettah
Sous le thème "Stress hydrique: Qui gagnera?", L’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens et la fondation Konrad Adenauer Maroc-Mauritanie ont organisé le 20 février à Casablanca un débat avec Nizar Baraka, ministre de l'Equipement et de l'Eau, sur le stress hydrique.

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L’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens et la fondation Konrad Adenauer Maroc-Mauritanie ont organisé le 20 février à Casablanca un débat avec Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’équipement, sur le stress hydrique.

Cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du partenariat historique et stratégique liant la fondation Konrad Adenauer Maroc-Mauritanie et le Parti Istiqlal répond à une problématique qui devient de plus en plus préoccupante au Maroc en particulier et au niveau régional en général, a souligné Veronika Ertl dans son allocution d’ouverture.

Ayant un double rôle au Maroc actuellement, La représentante résidente de la fondation Konrad Adenauer, Veronika Ertl, se trouve être également la directrice du Programme Régional sur la Sécurité Energétique et le Changement Climatique au Proche-Orient et en Afrique du Nord -REMENA- dont l’une des missions principales est d’étudier les problématiques imminentes relatives au stress hydrique entre autres.

Et d’ajouter que la région MENA est la région la plus touchée par la sécheresse. Cette vulnérabilité exige selon Veronika Ertl des campagnes efficaces de sensibilisation et de plaidoyer ciblant des politiciens, des ingénieurs et des agriculteurs sans oublier la société civile.

« Outre les décideurs politiques, qui ont un rôle clé à jouer dans la réaction et l'adaptation à ces crises, une multitude d'autres acteurs sont également impliqués de façon déterminante. Parmi eux, bien entendu, les acteurs économiques, qui élaborent une grande partie des solutions technologiques et innovantes nécessaires, ainsi que la société civile, qui peut, entre outre, contribuer à sensibiliser la population en matière de gestion des ressources hydriques. » Veronika Ertl

 

La Représentante résidente a clôturé son allocution en félicitant les organisateurs du choix de la thématique et en les invitant à inscrire ce débat dans une continuité avec les différentes parties prenantes.

De son côté, Sebastien Wilde, chef de la coopération à l’ambassade de la RFA, s’est félicité du dialogue entre le Maroc et l’Allemagne dans le secteur de l’eau afin de trouver des solutions à la sècheresse.

« Vu l’importance de l’eau pour le développement économique et social du Maroc, il est prioritaire de coopérer pour rendre la gestion des ressources hydriques plus efficace et résiliente. » Sebastien Wilde

Après les mots d’ouverture, le Ministre de l’Equipement et de l’eau a partagé avec l’assistance composée principalement d’ingénieurs un exposé minutieux expliquant la dégradation du secteur de l’eau au Maroc avec des chiffres, des graphes et des constats.

 

« Nous avons dépassé la logique du stress hydrique et nous rentrons dans la logique de la pénurie hydrique. » Nizar Baraka

 

Tous les signes indiquent que le Maroc fait face désormais à la pénurie hydrique. Une situation devant laquelle le ministère de Nizar Baraka ne peut pas rester désarmé. Le ministre a fait part l'assistance de quelques mesures opérationnelles pour maîtriser la situation de l’eau au Maroc à savoir le recensement des puits qui a commencé juste après le drame subi avec l’enfant Rayan. Le ministère de l’équipement et de l’eau envisage également en collaboration avec le gouvernement la régularisation des puits à condition d’intégrer impérativement des compteurs. Et encore, le ministre n’a pas épargné le statut du foreur qui, désormais exige l’obtention d’une autorisation et bien d’autres conditions.

 

Regarder l’intervention du ministre ici.

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