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Elections parlementaires en Algérie : les citoyens préfèrent rester chez eux

Rapport politique succinct

Les élections parlementaires en Algérie du 17 mai 2007 n’ont surpris personne. Les résultats, tout comme le taux de participation extrêmement faible, avaient été prévus par tous les observateurs. Comme prévu donc, la coalition en place constituée du FLN, du RND et du MSP est sortie gagnante du scrutin.

Victoire du favori aux élections présidentielles en Mauritanie

Rapport succinct

2ème tour pour les élections présidentielles en Mauritanie

Rapport politique succinct

Des femmes enseignent l’Islam dans les mosquées marocaines

Les 50 premières prédicatrices « morchidates », promues à l’issue d’un nouveau cursus de formation initié par le Ministère des Habous et des Affaires islamiques, vont prochainement encadrer les musulmanes et prodiguer un enseignement religieux dans différentes mosquées marocaines. Aux côtés des 150 jeunes imams également promus, elles vont représenter la nouvelle politique religieuse du Royaume à travers tout le pays. Cette expérience unique a pour but d’endiguer le flux de l’Islam fondamentaliste et de renforcer auprès des populations un Islam traditionnel, modéré, conforme à la tradition marocaine.

Enseigner la religion aujourd'hui ?

Actes du Colloque KFA-Fondation Abdul-Aziz (Casablanca, 05-06 décembre 2003)

Les évènements du 11 septembre 2001 ont donné lieu à des débats d'une ampleur sans précédent sur la nature de l'enseignement religieux proposé par les sociétés musulmanes contemporaines à leur jeunesse. Des voix se sont élevées à l'intérieur et à l'extérieur de ces sociétés pour en appeler à la réforme de cet enseignement et au renouvellement de ses méthodes et de ses finalités. Toutefois, la problématique de l'enseignement de la religion et de l'enseignement religieux ne date pas d'aujourd'hui et n'est pas propre aux seuls musulmans. Elle se pose, bien que sous des formes différentes, dans nombre de sociétés contemporaines d'Orient et d'Occident.Si tout le monde s'accorde sur la nécessité de l'enseignement de la religion, force est de constater que le contenu de cet enseignement, ses méthodes et ses objectifs font l'objet de désaccords profonds, ce qui rend complexe l'approche pédagogique de la question religieuse. On est, en effet, confronté à la diversité des significations données au terme "religion"; elles portent sur le credo et ses piliers, sur les pratiques et les rites religieux comme sur les communautés qui les pratiquent. Le terme recouvre les textes fondateurs ou le noyau dogmatique d'une religion, mais il englobe aussi tous les sédiments historiques et civilisationnels de communautés humaines dont les cheminements et les modèles culturels peuvent être différents les uns des autres.Quelles sont les finalités de l'enseignement de la religion: éducation des croyants, simple propagation du dogme, transfert de savoirs ? Peut-on se suffire des connaissances produites par une religion ou faudrait-il les rapprocher dans la perspective des questionnements et méthodes des sciences humaines et sociales ? Quel rôle doit jouer l'enseignement de la religion pour le rapprochement des civilisations et la paix mondiale ?Les actes du colloque reprennent ces questions dans une double perspective: la première se consacre aux expériences singulières et études de cas; la seconde étudie des thématiques telles que la formation des enseignants du religieux et les contenus religieux des manuels scolaires, dans le cadre d'un débat d'idées scientifique.La présente publication est le premier titre de la collection "Dialogue des deux rives", fruit de la coopération entre la Fondation Abdul-Aziz et la FKA. Les deux institutions oeuvrent à l'organisation de rencontres intellectuelles qui investissent les grandes problématiques qui suscitent un intérêt commun et auxquelles les sociétés du bassin méditerranéen sont confrontées. Il s'agit de faire valoir dans le traitement de ces questions une approche scientifique, critique, comparative et multidisciplinaire qui permette d'interpeller les a priori, de déconstruire les stéréotypes et de produire un savoir universel pouvant contribuer à garantir la paix et la solidarité dans la région.

Le rapport du développement humain arabe 2002

(Université Cadi Ayyad - Journée d'étude, Marrakech, 21 février 2003)

Le Centre d'Etudes constitutionnelles et politiques (CECOP) et la Faculté de Droit de Marrakech organisent annuellement un colloque sur le "Rapport du développement humain arabe". La Fondation Konrad Adenauer a soutenu les 16-17 avril 2004 le colloque qui analysait le rapport 2003, contribuant en parallèle aux actes du colloque de 2003 portant sur le rapport 2002. Une tradition est ainsi instituée, qui consiste à accorder une attention à la fois analytique et critique aux différents rapports publiés par les Organisations internationales ainsi que par des centres de recherche renommés. Une étape importante est franchie dans le processus d'institutionnalisation des activités réflexives sur la démarche et le contenu du rapport annuellement publié par le PNUD. Depuis le premier rapport (2002), les rédacteurs ont énoncé le "noyau dur" de leur diagnostic fondé sur l'existence d'un déséquilibre ou plutôt une désarticulation qui affecte trois domaines stratégiques du développement humain arabe: la liberté, le rôle des femmes dans le développement et le savoir. Ce diagnostic est fondé sur l'adoption d'une série d'indicateurs et de concepts relatifs au développement humain; l'utilisation des indicateurs conventionnellement reconnus n'a pas empêché les rédacteurs du rapport de prendre quelques initiatives méthodologiques importantes, qui consistent notamment à réfléchir sur la possibilité de créer des indicateurs synthétiques plus proches de la particularité du domaine culturel et civilisationnel étudié. Les rédacteurs ont déployé des efforts considérables en termes de synthèse, induction et déduction. Au-delà d'un simple effort descriptif, ils ont présenté des propositions concrètes pour la promotion d'une véritable société fondée sur le savoir. La plupart de ces propositions s'articulent autour de la nécessité d'une mise à niveau démocratique. Parmi les axes de réflexion: la connaissance, les sciences et technologies, la recherche-développement; le management de la recherche; la relation savoir-développement humain; l'héritage problématique (l'existence de facteurs centrifuges liés à un environnement peu favorable à l'implantation du savoir rationnel); l'hérité et l'acquis (deux sources qui polarisent le processus de l'évolution vers l'implantation d'un savoir rationnel, avec la typologie qui distingue entre la culture savante et la culture populaire); le rôle des structures économiques et sociales (l'économie de rente); les rapports parfois tendus entre savoir et pouvoir, notamment politique; les cinq piliers d'une stragégie pour la construction d'une société de savoir: une libéralisation politique garantie par une bonne gouvernance - la généralisation d'un enseignement de qualité - l'implantation des sciences et le renforcement des capacités scientifiques et techniques - une transition soutenue vers le mode de production du savoir - la constitution d'un modèle de connaissance arabe général, authentique, ouvert et éclairé. Reste à savoir si une telle stratégie permettrait de dépasser le stade du "retard historique". Le rapport se propose d'ouvrir le débat dans une perspective réflexive et critique.

Le Maroc lance une campagne contre l’islamisme

Elections et communication politique dans le Maroc rural

une investigation dans une région du Moyen-Atlas

Par Meriem Hamimaz ép. Benabdellah, chercheur à l'Institut supérieur de l'Information et de la Communication, titulaire entre autres d'un Doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication de l'Université Paris X Nanterre - L'objectif de ce travail est de proposer une grille renouvelée d'analyse de la communication politique au Maroc à travers l'expérience comparée des élections législatives dans une région rurale et montagnarde du Moyen-Atlas marocain. L'auteur recourt à des instruments qui dépassent les limites des schémas de compréhension issus des sciences de la communication, trop éloignées des sociétés de tradition. Elle justifie dans un premier temps les emprunts théoriques, conceptuels et méthodologiques retenus. Suit l'analyse des différents niveaux de communication politique qui se présente en escalier. La communication monarchique, analysée à travers les discours royaux, est fortement inspiratrice de la communication des partis politiques. L'auteur s'attache enfin à dégager les spécificités de la relation électorale en milieu rural à travers l'interaction électeurs-élus. C'est le 3° niveau de la communication politique, fortement déconnecté de la communication des partis politiques. Autrement dit, il est difficile d'établir clairement toute relation organique du candidat au parti, de même que toute référence aux idéaux politiques exprimés au niveau national par les "leaders charismatiques".

Les nouveaux enjeux du management des compétences

Actes du colloque de Casablanca (24-25 janvier 2002)

Les principales thématiques s'articulent autour de l'actualité du management des compétences; la mondialisation comme organisation des entreprises et des compétences; la valorisation des compétences comme système de gestion ou système humain; le MC à l'épreuve de la société du savoir et les difficultés du MC pour la GRH; les enjeux stratégiques et organisationnels de la mise en oeuvre d'une démarche compétence dans les PME; le knowledge management comme moteur de l'évolution et de la transformation de l'entreprise; la gestion des compétences par la qualité; la gestion par objectifs et la réquisition des compétences (travail, performance et santé); la gestion dans un contexte de forte mobilité internationale, avec le cas des technologies de l'information; la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences; les atouts d'un système pluriel de validation; les nouveaux enjeux du MC, avec des partenaires sociaux acteurs du développement des compétences.

Le Maroc en mutation : état des lieux après les élections

Les élections parlementaires du 27 septembre 2002 ont constitué une date clé pour la démocratie au Maroc. C'étaient les premières élections du règne du jeune Roi Mohammed VI, monté sur le trône au décès de son père en 1999. C'étaient en même temps les deuxièmes élections depuis le processus d'alternance, d'ouverture progressive et de réforme du pays introduit par le Roi Hassan II depuis la fin des années 1990. Contrairement aux précédentes consultations populaires, ce scrutin peut être considéré comme transparent et régulier dans l'ensemble. Pour la première fois aussi, le résultat des élections donne un tableau réaliste de la situation politique au Maroc. Parmi les aspects principaux, on peut citer une faible participation, un fort pourcentage de suffrages aux islamistes, et, pour la première fois, l'entrée de 35 femmes dans le nouveau Parlement. En même temps, par la nomination comme Premier Ministre d'un homme de confiance non partisan, le monarque entend davantage s'impliquer dans la politique du Maroc.