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Atelier

Le dialogue social

Regards croisés Maroc-Allemagne

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) en coopération avec la KAS organisera le 26 mars à Rabat un atelier de travail sur le thème: « Le dialogue social : Regards croisés Maroc-Allemagne ».

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L’objectif de l'atelier était d’élaborer les bases pratiques et théorétiques pour une nouvelle Charte sociale pour le Maroc en faisant attention aux expériences allemandes.

 

Nizar BARAKA, le président du CESE, a accentué l’importance d’une nouvelle Charte sociale comme la base pour la stabilité économique ainsi que pour la paix et la cohésion sociale au Maroc. Le système allemand d’un dialogue social avec les principes de l’autonomie tarifaire et un fort partenariat social pourrait servir de modèle pour l’essor économique, la capacité de résistance aux crises et l’équilibre social. Le CESE veut achever le nouvelle Charte sociale en coopération avec les syndicats, le patronat, les associations professionnelles et l’administration publique. M. Baraka a demandé d’améliorer et d’institutionnaliser le dialogue social sur le niveau régional, par exemple dans les provinces du Sud du Maroc.

 

Ensuite, Abdeslam SEDDIKI, ministre de l'emploi et des affaires sociales a souligné que la constitution marocaine de 2011, les reformes sur le Code du Travail ainsi que le système du « Tripartisme » déjà représentent des importantes bases légales et institutionnelles pour un dialogue social profond au Maroc. En plus, un grand nombre des conflits collectifs pouvaient été évité par des négociations sectorielles. Le défi pour l’avenir, selon le ministre, est le développement d’une stratégie politique cohérente.

 

Prof. André HABISCH de l’école de commerce Ingolstadt a abordé les principes de l’économie sociale du marché allemande qui est marquée par un partenariat social organisé, par un contrôle de la compétition économique et par la responsabilité sociale des entreprises. La compétition équilibrée entre les petites et moyennes entreprises (PME) au lieu de cartels ou des monopoles est essentielle pour l’économie sociale du marché, dont le principe du dialogue et partenariat social est au centre. Par conséquence, ce niveau élevé de participation ne renforce pas seulement la croissance économique, mais aussi l’intégration sociale et l’égalité des chances. Au-delà l’autonomie tarifaire sans l’intervention de l’Etat marque le modèle allemand. Le rôle de l’Etat est largement limité à créer les conditions cadres pour une compétition saine.

En plus, M. Habisch a souligné la responsabilité ainsi que l’engagement social des entreprises allemand en coopération avec les chambres du commerce locales. Le système de formation dual, pour ne citer que cela, est en partie responsable pour le bas taux de chômage des jeunes en Allemagne. D’une part, ce système-là constitue un parcours professionnel hors de l’université. D’autre part, la formation duale unit la théorie et la pratique uniquement, si bien qu’elle réponde à la demande du monde du travail ainsi qu’elle évite une « formation au chômage ».

 

Ensuite, Frank GOTTHARDT, Manager des Affaires Publiques du Merck Group, a dépeint les implications pratiques du modèle allemand de l’économie sociale du marché. La codécision tarifaire, par exemple, augmente à l’une part la vacation et, par conséquent, les frais de négociation, mais aussi, á l’autre part, l’acceptation universelle des décisions prises. Des conflits entre les partenaires sociales sont donc plus faciles à résoudre, ce qu’améliore la stabilité économique des entreprises. En même temps, l’économie sociale du marché représente un modèle social tout comme un modèle économique, qui peut garantir la stabilité socio-économique.

 

En fin, M. Gotthardt a mis l’accent sur le rôle des entreprises moyennes comme l‘échine de l’économie allemande, citant Merck en exemple. Ayant fondée il y a plus de 300 ans comme une entreprise familiale, Merck est devenue un membre du DAX (bourse allemande) avec un chiffre d’affaires de 10 milliards euro par an tandis que la plupart des actions est encore en possession de la famille Merck.

 

Jamal BELAHRACH de la confédération des entreprises marocaine CGEM a reconnu qu’il y a déjà toutes les lois qui sont nécessaire pour un dialogue social, en critiquant que celles-ci ne sont pas implémentées et respectées suffisamment. En outre M. Belahrach a demandé d’appliquer les règles institutionnelles et légales surtout au niveau régional.

 

Selon Mohammed ALAOUI de l’Union Marocaine du Travail (UMT) les causes pour les conflits sociales au Maroc ne sont pas des oppositions d’intérêts mais c’est le manque du respect des lois et règlements de la part des employeurs. De plus, il a blâmé l’Etat marocain d’intervenir dans des conflits au profit des employeurs et des entrepreneurs. Un partenariat véritable doit être indépendant de la politique. Par ailleurs il a assuré que les syndicats modernes ont réalisé les conditions de la mondialisation en partageant l’intérêt aux entreprises profitables et compétitives. En tout cas, M. Alaoui a demandé qu’il ne faut pas diaboliser les partenaires sociales parce que un partenariat durable et efficace aurait besoin des partenaires équivalents ainsi que de respect mutuel. Car c’est seulement un partenaire fort et bien établi qui peut satisfaire son rôle suffisamment ainsi que respecter ses engagements.

 

 

 

Enfin, Abdelaziz IOUI de la Fédération Démocratique du Travail (FDT) a critiqué de même le fort ancrage des intérêts des employeurs dans le domaine politique. En fin de compte le manier du dialogue social est une question de la répartition. En plus, il convient d’institutionnaliser un dialogue social régulier. Selon M. Ioui il ne faut pas oublier que la moitié des employés travaillent sans contrat de travail valide et donc ne profitent pas des acquis dans le Code de travail.

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Lieu de l'événement

Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE)
Rabat
Marokko
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Rabat

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  • Nizar BARAKA
    • Président du CESE
  • Abdesslam SEDDIKI
    • Ministre de l’Emploi et des Affaires sociales
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Dr. Helmut Reifeld

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Dr. Ellinor Zeino

Ellinor Zeino

Leiterin Auslandsbüro Türkei

ellinor.zeino@kas.de +90 312 440 40 80
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