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La conférence eu lieu la première fois en 1999 et depuis 2002 elle est soutenue financiellement par la Fondation Konrad Adenauer. La Chaire UNESCO pour la Démocratie et les Droits de l’Homme à l’Université Abomey-Calavi à Bénin est le partenaire de la Fondation depuis 2002.

Durant la formation l’insécurité des droits de l’homme et des réfugiés en Afrique était le thème central. L’attention principale se dirigeait aux conflits dus aux crises électorales. Quoique les systèmes démocratiques soient souvent établis de longue date, beaucoup de pays connaissent des instabilités durant les périodes d’élection. Le thème reste alors actuel.

Le discours d’introduction a été tenue par des délégués de la Chaire UNESCO, de l’UNHCR et de la Fondation Konrad Adenauer et a thématisé la besoin d’institutionnaliser les procès démocratiques et de créer ainsi des règlements solides. On y parlait des problèmes de la politique africaine, dans laquelle travaillent un grand nombre de partis sans programme et dans laquelle les élections se décident à défaut d’après la popularité d’un candidat. Les participants de la formation alors nommaient des exemples nombreux venants de leurs pays qui ont soufferts eux aussi des instabilités dans les dernières années. La Côte d’Ivoire par exemple se trouve depuis des années perdue dans une campagne électorale sans fin avec un potentiel de conflit assez élevé. En conséquence, les participants se montraient très intéressés durant les deux semaines de la formation.

La conférence se tenait dans deux blocs thématiques: La première semaine était consacrée aux droits de l’homme et la deuxième aux droits des réfugiés. On y discutait les bases juridiques et les définitions des concepts utilisés.

Au cours de la semaine la thématique a été approfondie par le traitement des problématiques régionales. Ainsi, on parlait des scénarios de fuite pour mieux transporter les participants dans la situation des réfugiés et pour leur montrer les obstacles que les personnes affectées rencontrent lors d’une demande d’asile. En outre, les voies différentes de la migration volontaire ou non-volontaire étaient montrées et les motivations derrière la migration thématisées. En plus, le problème de l’apatridie des réfugiés était discuté et aussi, comment ce problème pourrait être évité.

A la fin, l’équipe de l’UNHCR présentait des solutions à longue terme pour les problématiques des réfugiés et y soulignait que le statu de réfugié ne devait être que temporaire. Les participants étaient invités en tant que délégués de leurs pays de s’engager dans la poursuite de l’amélioration de la situation dans leurs pays.

Les cours étaient menés d´une façon interactive et les participants étaient encouragés de donner leurs avis. Puisque les participants venaient de pays différents et aussi de domaines divers, les contributions se montraient variées et très intéressantes. Les participants pouvaient s’échanger et profiter des expériences de leurs collègues. Cette occasion a été exploitée et les participants ont pu nouer des contacts nouveaux aussi hors des cours.