Samedi le 4 décembre 2004, plus de 5 millions d'électeurs nigériens ont encore une fois voté pour élire, lors d'un scrutin couplé, un nouveau président (second tour) et les 113 députés à l'Assemblée nationale.

M. Tandja était candidat du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, au pouvoir), et M. Issoufou pour le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, opposition).

» Le président sortant en tête d'après les premiers résultats partiels

» Fin du vote pour les élections au Niger, aucun incident signalé

» Pas d'appui financier extérieur pour les élections de samedi (Ceni)

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Assemblée Nationale: 24 november 1999 (83 sièges)

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Mouvement National de la Societé de Développement MNSD - 38 sièges

Convention démocratique et sociale CDS - 17 sièges

Parti Nigerien pour la Democratie et le Socialisme PNDS - 16 sièges

Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès RDP - 8 sièges

Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès ANDP - 4 sièges

Il y a une coalition sous Premier ministre Amadou Hama (MNSD) avec le ANDP.

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Résultats de la présidentielle du 16/11 publiés par la CENI

AFP - 20/11/2004 - Voici les résultats complets, encore provisoires, du premier tour de l'élection présidentielle qui s'est tenue le 16 novembre au Niger, tels que publiés vendredi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

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Présidentielle NIGERIENNE - Second tour: le président de l'Assemblée Nationale soutient Mamadou Tandja 21.11.2004)

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Revue de la presse

» allAfrica.com: Informations actuelles

Mamadou Tandja, l'ex-colonel devenu président du Niger en 1999, affronte cinq adversaires, mardi 16 novembre, pour l'élection présidentielle. Tous issus du sérail politique, les candidats ont mené une campagne électorale qui s'est déroulée sans incident notable.

Parmi eux figurent l'ancien premier ministre Mahamadou Issoufou, 52 ans, désigné par le Parti national pour la démocratie et le socialisme (PNDS, opposition), et l'actuel président de l'Assemblée nationale, Mahamane Ousmane, 54 ans, pour la Convention démocratique et sociale (CDS, mouvance présidentielle).

Sont aussi en lice Hamid Algabit, 62 ans, président du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP, du défunt président Ibrahim Baré Maïnassara), Moumouni Djermakoye 65 ans, colonel à la retraite et ex-ministre, ainsi qu' Amadou Cheiffou, 62 ans, ex-premier ministre, investi par le Rassemblement social démocrate (RSD, non inscrit).

Les opérations de vote ont débuté à 9 heures (heure française), sans incidents. Elles dureront jusqu'à 19 heures et seront surveillées de près par plus de mille six cents observateurs nationaux et internationaux, alors que l'opposition locale accuse le pouvoir de vouloir truquer le scrutin. Une commission électorale nationale indépendante veillera également à sa régularité.

Le pays a vécu de longues périodes d'instabilité depuis l'indépendance, en 1960, notamment avec l'assassinat, en avril 1999, du président Ibrahim Baré Maïnassara. Et en cas de second tour, le scrutin aura lieu en même temps que les législatives, prévues le 4 décembre.