En collaboration avec le Centre National d’Etude stratégique et de Sécurité(CNESS), le bureau régional Sahel de la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) a organisé le 12 au 13 Février 2020 à Niamey, un atelier d’échange sur le thème : « Sécurité et développement : Fragilité et résilience de la société face aux actions des groupes armés ».
L’activité s’inscrit dans une série d’ateliers dans les pays du Sahel sur comment les sociétés font face aux actions des groupes armés. L’atelier du Niger est le premier des ateliers programmés sur la thématique de Sécurité et développement afin de permettre à la KAS de collecter des données pour en faire une publication sur le contenu des discussions issus des travaux des ateliers qui se dérouleront.
Avec une trentaine de participants, son objectif a été d’échanger avec les participants sur l’interrelation sécurité et développement ; Comprendre les réactions des populations vivant dans des zones d’insécurité face aux attaques des groupes armés ; Dégager des pistes de réflexions pour amener les populations à rejeter les idéologies véhiculées par les extrémistes violents et à dénoncer ceux qui cautionnent ou adhèrent à ces idéologies. Et surtout d’explorer les pistes de la création ou du renforcement de la confiance entre les populations et les Forces de défense et de sécurité (FDS) en vue d’une meilleure collaboration.
Dans les deux Etats, au Mali comme au Niger, les échanges ont fait ressortir une certaine banalisation de la situation sécuritaire par les deux Etats. Compte tenu du pourrissement de la situation sécuritaire, la population est invitée par les participants à considérer que la question sécuritaire n’est pas seulement une affaire de l’Etat, mais une affaire de tous.
La question de la perte des valeurs traditionnelles, religieuses et éducatives a été au centre des débats. Pour inculquer les valeurs de la paix et de sécurité aux enfants il est nécessaire de promouvoir une bonne éducation. Or aujourd’hui dans nos sociétés, les familles ne participent pas ou participent très peu à cette bonne éducation. Cela est laissé plutôt à la rue et aux réseaux sociaux ; d’où la naissance d’un comportement nouveau chez les jeunes.
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