KAS Paris, Nele Wissmann

Dans le cadre d’une conférence organisée conjointement par la Fondation Konrad Adenauer et l’Institut Goethe de Paris, Michael Kleeberg, lauréat 2016 du prix littéraire de la Fondation Konrad Adenauer et l’auteur française Cécile Wajsbrot ont parlé du rôle des écrivains dans la société.

KAS Paris, Nele Wissmann

Les deux intervenants ont souligné que les générations d’écrivains sans expérience de la guerre ont du mal à rédiger une littérature engagée

KAS Paris, Nele Wissmann

Il ne relève pas de la responsabilité d’un écrivain d’aborder des sujets d’actualité dans la mesure où l’écrivain ne peut pas et ne devrait pas entrer en concurrence avec le journalisme. Comme un bon vin, la littérature doit mûrir.

KAS Paris, Nee

Cécile Wajsbrot (à droite) en discussion avec une participante.

KAS Paris, Nele Wissmann

Dans le cadre d'une réception, les participants ont eu la possibilité de poser des questions au lauréat Michael Kleeberg.

Dans le cadre d’une conférence organisée conjointement par la Fondation Konrad Adenauer et l’Institut Goethe de Paris, Michael Kleeberg, lauréat 2016 du prix littéraire de la Fondation Konrad Adenauer et l’auteur française Cécile Wajsbrot ont parlé du rôle des écrivains dans la société.

Les deux intervenants ont souligné que les générations d’écrivains sans expérience de la guerre ont du mal à rédiger une littérature engagée. La littérature contemporaine serait cependant fortement liée à une conscience historique qui s’explique par la possibilité des écrivains d’entrer en contact avec les témoins de l’époque. Il ne relève pas de la responsabilité d’un écrivain d’aborder des sujets d’actualité dans la mesure où l’écrivain ne peut pas et ne devrait pas entrer en concurrence avec le journalisme.

Comme un bon vin, la littérature doit mûrir. Nous pouvons cependant nous attendre à ce qu’il y ait, dans les années à venir, des œuvres portant sur les attentats de 2015 et 2016 ainsi que sur la crise de réfugiés et leur impact respectif sur la société.